Jumeau numérique : quand l’innovation voit double (source: lehub.laposte.fr)

Publié le 23/02/2023

Certains secteurs comme l’automobile ne peuvent déjà plus s’en passer. Les jumeaux numériques trouvent chaque jour de nouvelles applications. Répliques du corps humain, d’usines, de magasins ou encore de villes, ils contribuent à accélérer l’innovation.

source: https://lehub.laposte.fr/dossier/jumeau-numerique-quand-innovation-voit-double

Et si demain votre jumeau numérique prenait votre place sur la table d’opération afin que le chirurgien s’assure que l’intervention qu’il va pratiquer sur vous aura bien les effets escomptés ? Science-fiction, pensez-vous… Plus tout à fait. « À l’hôpital pédiatrique de Boston, le chirurgien-ingénieur David Hoganson reçoit des enfants souffrant de malformations cardiaques congénitales. Avant de procéder à une opération, il réalise un jumeau numérique de leur cœur et teste différentes manières d’intervenir. Il peut ainsi déterminer la meilleure approche pour sauver ces enfants », nous explique Claire Biot, Vice-Présidente en charge de l’Industrie des Sciences de la Vie et de la Santé chez Dassault Systèmes, dans l’interview qu’elle nous a accordée.

La santé est un des domaines les plus prometteurs pour les jumeaux numériques, avec une très grande variété d’applications. « Un médicament sur deux est désormais conçu avec une de nos solutions de jumeaux numériques », illustre Claire Biot. Un jumeau numérique ? Ce n’est pas une simple maquette digitale d’un élément du monde physique. C’est la reproduction exacte et dynamique de son fonctionnement grâce à l’utilisation de données qui l’alimentent et lui permettent de simuler un comportement futur. Pour la mise au point de médicaments, la technologie du jumeau numérique permet, par exemple, de réaliser des essais cliniques virtuels en comparant les effets d’un nouveau traitement avec les données obtenues lors d’essais précédents. « En nous appuyant sur une bibliothèque de patients virtuels, nous pouvons diviser par deux le temps de l’essai clinique. Ce qui accélère très fortement l’accès au marché pour l’innovation thérapeutique », souligne Claire Biot.

Accélérer l’innovation. Ce n’est pas le seul avantage des jumeaux numériques. Ils contribuent aussi à une meilleure collaboration entre les différents acteurs. « Pour réussir à constituer un jumeau numérique, il faut faire travailler ensemble des disciplines parfois très éloignées autour d’une représentation commune, développe la vice-présidente de Dassault Systèmes. Ces différentes équipes vont devoir mettre des connaissances et des savoir-faire en commun, ce qui permet de casser les silos. »

L’industrie automobile ne peut plus s’en passer !

La santé est loin d’être le seul secteur bouleversé par l’émergence du jumeau numérique. « L’industrie automobile ne peut plus s’en passer, reconnaît sur son site web le groupe Renault. Il a révolutionné les méthodes de travail des acteurs de la conception, de la fabrication et de la réparation d’un véhicule. » Cette technologie permet de gagner jusqu’à une année dans la conception d’une voiture. Les ingénieurs utilisent le jumeau numérique « pour tester par exemple l’aérodynamisme de la carrosserie, les performances du moteur, la gestion de la transmission ou encore l’efficacité de la climatisation par simulation virtuelle », explique Renault.

Grâce au double numérique, le recours aux crash tests a été totalement repensé. À l’instar des essais thérapeutiques dans le domaine de la santé, ils sont aujourd’hui d’abord virtuels. Le comportement d’une future voiture est maintenant testé sur des routes digitales au travers de scénarios de conduite. « Toutes ces simulations sont réalisées bien plus rapidement et en bien plus grand nombre que ne pourraient l’être des essais physiques. » Le passage par des prototypes physiques reste incontournable, mais leur nombre est fortement diminué et ils interviennent sur des versions du véhicule déjà validées numériquement.

Une fois la voiture au point et la production lancée, le jumeau numérique ne disparaît pas. Renault note toutefois que la logique s’inverse : « Avant la fabrication du véhicule, le jumeau numérique ‘alimente’ celui qui est physique. À la sortie de l’usine, c’est l’inverse. » Les métiers de la logistique, de la vente et de l’après-vente vont en effet fournir des données au jumeau numérique en fonction des retours clients, de l’utilisation du modèle dans la « vraie vie » et des éventuelles pannes qui peuvent être constatées. Avec l’objectif d’apporter des mises à jour et de pouvoir améliorer encore les versions suivantes.

Des jumeaux numériques pour optimiser la supply chain

« Dans le futur, je pense qu’on ne prendra plus de décisions importantes sans avoir pu les tester dans un outil de ce type, afin de constater les impacts possibles sur une variété d’indicateurs : coûts, productivité, émissions de CO2, etc. », prédit pour le site Voxlog Michel Morvan, cofondateur et président exécutif de Cosmo Tech, spécialisée dans la création de logiciels de jumeau numérique pour l’industrie. Il donne l’exemple d’un de ses clients, Michelin. Le fabricant de pneus voulait repenser le fonctionnement de sa production en Chine, autour de nombreux enjeux : diminution des émissions de CO2, réduction des coûts, optimisation de la distribution, résilience face à la variété de la demande… « Le jumeau numérique a simulé leur business actuel, puis nous l’avons mis à l’épreuve avec près de 80 000 simulations de réorganisation, ce qu’ils n’avaient jamais pu faire avant, relate Michel Morvan. Cela nous a permis de trouver la manière d’optimiser leur supply chain, augmentant leurs profits de 5 % et réduisant leurs coûts de transport et de douane de 60 %. La solution trouvée était très différente de celles imaginées par les spécialistes de Michelin : il aurait donc été très difficile pour eux de la concevoir sans l’aide de l’outil. »

Le recours à un jumeau numérique pour optimiser la chaîne logistique constitue naturellement un investissement d’ampleur. « Le coût de mise en œuvre est important, et la question du ROI est au cœur des réflexions. La mise en place nécessite notamment des collectes importantes de données, ce qui coûte cher. Mais la possibilité de mieux connaître l’impact des retards d’approvisionnement, qui est un grand enjeu d’actualité, fait évoluer rapidement les intentions », constate dans Ecommercemag.fr Guillaume Lechevallier, Directeur du pôle Transport & Industrie chez le spécialiste de la transformation digitale Mc2i.

Le contexte actuel très incertain, avec des pénuries de composants ou des délais d’approvisionnement qui s’allongent, joue en effet en faveur du développement des jumeaux numériques dans l’industrie. « En période de crise, on voit que les directions souffrent de ne pas avoir assez de visibilité sur les décisions prises pour leur supply chain. Elles manquent aussi d’agilité afin de réagir au plus vite sans passer par des longs cycles de calculs, de consolidation de données et d’échanges », estime Fabienne Cetre, Directrice des ventes chez Kinaxis, qui propose des logiciels de gestion de la chaîne d’approvisionnement. Le jumeau numérique leur permet de tester plusieurs scénarios et d’en mesurer en temps réel les incidences.

Lowe’s crée des doubles virtuels de ses magasins

Aux États-Unis, la chaîne de bricolage Lowe’s (que l’on peut comparer à Leroy Merlin) expérimente un autre usage de cette technologie. Elle a créé un jumeau numérique de deux de ses magasins, explique le site ChainstoreageEn portant un casque de réalité augmentée, les employés visualisent cette réplique virtuelle qui se superpose sur le magasin physique. Ils peuvent ainsi repérer les écarts entre ce que devrait être le point de vente et la réalité. Les produits sont-ils bien rangés au bon endroit ? Ils peuvent aussi communiquer avec le management en apposant des Post-It virtuels sur le jumeau numérique, pour proposer une amélioration ou signaler un dysfonctionnement. Ils n’ont plus besoin par ailleurs de monter sur une échelle pour vérifier quel produit se cache tout en haut d’une étagère : équipés de leur casque de réalité augmentée, ils ont une vision à rayons X du magasin et peuvent recueillir des informations sur tous les articles qui y sont stockés. Lowe’s utilise la technologie du jumeau numérique pour améliorer la conception de ses points de vente en amont de leur ouverture.

Un outil d’aide à la décision pour la smart city  

Un organe humain, un objet, une usine, un magasin, une chaîne complète d’approvisionnement… Les jumeaux numériques peuvent s’appliquer à une échelle encore plus grande : une ville entière. Shanghai et Singapour ont toutes deux des jumeaux numériques pour aider à améliorer la conception et le fonctionnement des bâtiments et des systèmes de transport. Mais nul besoin d’aller si loin pour voir des répliques digitales de ville. En France, Angers, Rennes ou encore AulnaysousBois les utilisent comme outil d’aide à la décision.

« Cet outil permet d’améliorer l’aménagement du territoire et de gérer les risques d’inondation, par exemple, fait valoir un intervenant du groupement d’entreprises (Ineo, Engie, La Poste, Vyv et Suez) chargé du Territoire intelligent d’Angers Loire MétropolePour dire les choses simplement, le jumeau numérique sait simuler des situations qui n’arriveront pas avant 2030, 2040, 2050… Quels impacts aura ce nouvel aménagement, immeuble ou école par exemple, sur son environnement ? Y a-t-il un risque de nouvel îlot de chaleur ? Si une inondation intervient, quels quartiers et quels établissements accueillant du public seront-ils impactés et à quelle hauteur ? »

À Aulnay-sousBois, le jumeau numérique est dédié à la mobilité. Il a pour objectif d’analyser le comportement des usagers, leurs choix et la quantification des émissions de CO2 pour orienter les stratégies de la collectivité, explique Insight Signals qui le développe : « Des scénarios et projets très divers peuvent être testés, tels que la mise en place d’une Zone à Faible Émission ou l’impact de mesures de télétravail différenciées par secteur. L’impact d’une nouvelle ligne de transport en commun sur les flux de transport et les émissions de CO2 sur une zone pourra être également modélisé. »

Une initiative originale vient de démarrer à Mulhouse. La ville y développe avec EDF un jumeau numérique pour accompagner la transformation d’un site industriel en un quartier à part entière. La ville l’envisage comme une plateforme collaborative permettant de mettre en commun les données des acteurs du quartier afin d’apporter de nouveaux services aux habitants. « Un des objectifs est d’éviter la multiplication d’équipements utilisés très peu de temps, mais qui ont un impact environnemental à plein temps. Cela peut être l’instauration de salles de réunions partagées entre les entreprises. Même principe pour les particuliers, avec des objets que nous pourrions posséder collectivement. Le jumeau numérique pourrait localiser des équipements et des objets partagés et en faciliter l’utilisation collective », projette Jean-Philippe Bouillé, Adjoint au Maire de Mulhouse chargé de l’urbanisme, dans l’interview qu’il nous a accordée.

Demain, une réplique de la Terre

Prochaine étape, la création d’un jumeau numérique de la Terre ? Ici encore, ce n’est plus de la science-fiction. Deux projets ont été lancés pour concevoir un double virtuel de notre planète. L’un est américain, porté la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). L’autre est européen, financé par la Commission européenne sous le nom de DestinE, pour Destination Earth. L’objectif est le même : mieux comprendre les impacts du changement climatique. « Grâce aux capacités d’observation et de simulation sans précédent de DestinE, nous serons mieux préparés à réagir aux catastrophes naturelles majeures, à nous adapter au changement climatique et à prévoir l’impact socio-économique », indique la Commission européenne. Dès la fin 2024, DestinE disposera de suffisamment de données pour créer un premier jumeau numérique qui se concentrera sur les risques naturelles, comme les inondations, les sécheresses, ainsi que les tremblements de terre, les éruptions volcaniques et les tsunamis. La réplique numérique complète de la Terre est prévue pour 2030. C’est déjà demain.

HAVAS AJOUTE DU BON AU BON CHOCOLAT GALLER

CREA / NEWS

Ingrédients de qualité, Fairtrade, fait par un vrai collectif et belge de surcroit … 

Galler, tel est le petit joyau dont a hérité Havas Brussels en ce début d’année. En effet, la chocolaterie liégeoise s’est tournée vers l’agence bruxelloise pour qu’elle l’aide à consolider son positionnement pour l’ensemble de ses produits.

Le travail stratégique s’est concrétisé par l’élaboration d’une toute nouvelle signature : « Galler, il n’y a que du bon là-dedans », faisant évidemment référence aux vertus précitées. Pour donner vie à ce nouveau positionnement, Havas à créé un premier volet de campagne omnichannel sur le produit phare de la marque : les bâtons.

Chaque sujet met en scène l’un des pilliers du chocolat Galler (le durable, le local, les 170 collaborateurs et la qualité des ingrédients). 

source: https://pub.be/fr/havas-ajoute-du-bon-au-bon-chocolat-galler/

Le tout est designé et réalisé par la talentueuse artiste liégeoise Elodie Timmermans.

Crédits

Clients : Julie Pahaut, Vanessa Fernandes, Valérie Stefenatto
Stratégie : Michael Liekens, Marc Soumillon, Mathilde Bariseau
Account: Sylvia Senelle
Création : Thierry Verdoot, Tom De Vliegher, Stephane Daniel, Hugo Battistel
Design et Photographie : Elodie Timmermans
Paper Artiste : Margaux Baert
Production : We are C
Post production : Toast

Havas Belgium reviews its country structure and appoints a new leadership duo.

BoondoggleHavas.jpg

Per March the 1st Havas Creative Brussels and Boondoggle Leuven will come together to become Boondoggle Havas with HQ in Leuven in the new offices of Boondoggle Agency and Boondoggle CX. Boondoggle Havas will be led by Stijn Cox, currently CEO of both Boondoggle entities.

Bringing Havas Creative and Boondoggle Agency together ends the co-existence of the 2 creative agencies in Havas Group Belgium since Havas started investing in Boondoggle in 2012. In 2021 Havas acquired the last shares of the Leuven agency making way for more synergies and cooperation with Havas Creative and Media.

Hugues Rey and Stijn Cox to head Havas Belgium as CEO’s.

With the integration of Boondoggle and Havas the Belgian Havas Group will also enter a new stage of integration that asks for an adapted leadership. Stijn Cox and Hugues Rey will become CEO of Havas Belgium taking over and sharing the responsibilities of Christian de la Villehuchet who will fully focus on his role of Global Chief Integration Officer for the Havas Group. Current Havas Creative CEO David Grünewald who joined Havas 2 years ago will pursue his career within the Havas International group. Hugues and Stijn will report to Alberto Canteli: Havas Group CEO, CEE, Middle East and Asia. ​

Alberto Canteli: “We have chosen Boondoggle, becoming Boondoggle Havas, to form together with Havas Media Brussels the foundation of our group expansion in Belgium. This collaboration is the starting point of an offer that is adapted to the evolution of the market and the needs of our customers for which we are considering internal development and also local acquisitions in the short and medium term. The appointment of Stijn and Hugues as leaders to head up Havas Belgium confirms our determination to maximise our quality of service offered to our clients through easy access to our entire existing offer. In addition this is an unparalleled opportunity for internal mobility for our talents.”

Stijn Cox: “Havas has been a very supportive shareholder, respecting the uniqueness of our agency, encouraging the drive to be entrepreneurial and investing in people and offices for us to continue our expansion. I’m honored to take on the Havas group responsibility with Hugues. Furthermore, as Boondoggle Havas we will not only get access into group assets like the Meaningful Brands studies and the group intelligence tools. We will also become the natural first business partner of Havas Media in Belgium and the Havas International Network. Exciting times ahead!”

Hugues Rey: “This concrete strengthening of our collaboration is a direct response to the challenges faced by our clients and all advertisers, which are both multiple and complex: integration of long-term brand building and short-term performance, coherent thinking across the entire range of communication channels, balance between strong creation and effective innovation, and the need to offer a brand and media experience to consumers. While maintaining the strong identity and clear mission of each entity, we offer a wider range of solutions with greater agility. Through this strong partnership, managing the day-to-day and building the future together is essential and exciting.”

“Publicité Contextuelle boostée par l’A.I. : la combinaison gagnante pour les médias, les marques et le consommateur …” – Intro du séminaire “médias et communautés” célébrant les 15 ans de Mediaspecs (28/2/2023)


MediaSpecs souffle ses 15 bougies et ça se fête. Notamment avec un séminaire, le 28 février à Malines. L’intro y sera faite par Hugues Rey, le CEO de Havas Media. Nous l’avons sondé pour recueillir son avis sur le thème de l’événement.

Ce séminaire est placé sous le signe de ‘médias et communautés’. Les médias influent-ils judicieusement sur cette complémentarité ?

Il est de ces questions auxquelles on peut répondre dans la seconde, mais dont on ne réalise que 10 ans plus tard pourquoi elles appellent telle ou telle réponse. Une de ces affirmations, qui circule depuis des années, est ‘audience is the new reach’. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’on est en mesure de vraiment comprendre ce qui se cache derrière.

Avant, on visait le volume et on travaillait sur base de données sociodémographiques. Grâce à la digitalisation, nous parvenons à mieux accrocher et saisir les publics cibles. Du coup, la communication a gagné en qualité : nous sommes passés d’une approche sociodémographique à une approche communautaire.

source: https://magazinemedia.be/fr/hugues-rey-les-medias-les-plus-florissants-sont-ceux-qui-se-sont-mis-a-reflechir-en-termes-de-communautes/

Les médias aussi ont fournis des efforts dans ce sens. Les médias les plus florissants sont ceux qui ont bien rebondi sur cette évolution. Par exemple, les journaux qui, sur leur site, ont systématiquement élargi l’offre d’information pour ainsi desservir différentes communautés. Ou alors, les chaînes TV qui ont créé des enseignes supplémentaires pour toucher d’autres communautés.

Par la même occasion, des opportunités s’ouvrent aux médias écrits. S’ils font bien leur travail, les annonceurs seront prêts à y apporter leur soutien. Ces derniers comprennent en effet qu’on vit de plus en plus dans une économie de l’attention et que la combinaison gagnante en est une qui allie contenu, contexte et connexion.

Les outils média numériques vont-ils perdre en importance si le contexte en regagne ?

La publicité contextuelle semble en effet nous renvoyer 30 ans en arrière. Et c’est le cas. Seulement, la technologie peut apporter beaucoup d’enrichissement. L’intelligence artificielle, par exemple, peut être une ressource formidable. Lorsqu’un outil média analyse des articles pour leur contenu et intègre cet élément dans le choix des pages où sera affichée la publicité, cela peut engendrer un énorme boost de la sécurité de marque.

Quel rôle les agences média peuvent-elles jouer dans cette évolution vers une communication communautaire ?

En tant qu’intermédiaires, nous devons apporter de la valeur ajoutée. Comment ? En acquérant une meilleure connaissance du public pour ensuite y adapter la communication et ses canaux.

Il est important de signaler que, dans ce contexte, les médias qui disposent de moins de contenu seront les perdants. Je parle de Facebook et autres GAFA. Ne vous méprenez pas sur mes propos : Facebook est toujours le premier média social et Google le moteur de recherche le plus important, mais ils n’ont pas le contrôle du contenu diffusé.

C’est le journalisme qui apporte la qualité. Aucun annonceur ne souhaite en effet être repris dans un contexte ‘négatif’.

Croyez-vous que la transition à la pensée communautaire réussira ?

Nous n’avons pas le choix. Communiquer avec la mauvaise personne, au mauvais moment ou avec le mauvais message équivaut à de la pollution. Nous avons tout intérêt à éviter cela.

C’est d’ailleurs pourquoi il est important que la chaîne tout entière soit sur une trajectoire ascendante. Il nous faut des gens de talent qui sentent bien cette évolution. Ces gens, comme les médias, doivent être bien rémunérés pour cela.

Envie de participer au séminaire Mediaspecs ? Inscrivez-vous

In an advert for Workday, Osbourne, Idol, Jett, Stanley and Gary Clark Jr. shared their definition of what a rock star is and pleaded with “corporate types” to stop using the label to describe themselves

(48) Workday Big Game Spot: Rock Star – YouTube

Ozzy OsbourneBilly IdolJoan JettKISS’ Paul Stanley and more have come together to define what a rock star is in a new Super Bowl advert.

The Philadelphia Eagles and Kansas City Chiefs are facing off against each other in Glendale, Arizona, February 12 in the big game.

In an advert for Workday, Osbourne, Idol, Jett, Stanley and Gary Clark Jr. shared their definition of what a rock star is and pleaded with “corporate types” to stop using the label to describe themselves.

“Do you know what it takes to be a rock star?” Jett asked before she and her fellow musicians explained further. “I’ve trashed hotel rooms in 43 countries,” Idol said, while Osbourne added: “I’ve done my share of bad things – also your share of bad things.”

“Hey corporate types, would you stop calling each other rock stars?” Stanley opened the advert. “Rock stars, please.”

Rihanna is this year’s Super Bowl Halftime Show performer. Speaking at an Apple Music press conference in the days before the big event, she said: “The Super Bowl is one of the biggest stages in the world, it’s an entertainer’s dream to be on a stage like that. But it’s nerve-racking. You want to get it right. You know, everybody’s watching. And they’re rooting for you. And I want to get it right.”

She also revealed that she had already changed the setlist for the show 39 times. “Some songs we have to lose because of that, and that’s going to be OK,” she explained. “We did a pretty good job at narrowing it down. There’s probably been about 39 versions of the setlist right now. We’re on our 39th. Every little change counts.”

Chris Stapleton kicked off the big night by performing the US national anthem. The country star’s rendition of ‘The Star-Spangled Banner’ brought Eagles coach Nick Sirianni to tears.

Another star-studded Super Bowl advert saw Cardi B and Offset launch their own McDonald’s meal, following the likes of BTS and Travis Scott in the collaboration. Dave Grohl also delivered a salute to Canada in a new advert for whiskey brand Crown Royal.

Meanwhile, U2 are also reportedly set to announce a new Las Vegas residency during the game. The Irish band teased the announcement earlier tonight with a clip shared on social media with the hashtag #U2SPHERE.

Congrats Kansas City Chiefs (Super Bowl LVII Winners) – What where the best TV Commercials ? (source: as.com)

AS USA picks five stand-out ads that aired during Sunday’s Super Bowl LVII clash between the Kansas City Chiefs and the Philadelphia Eagles.

William Allen

Update: February 12th, 2023 23:26 EST

Having shelled out a reported $7m per 30-second spot, the advertisers that bought Super Bowl LVII airtime also spared little expense in the creation of commercials destined to be seen by a nine-figure audience.

source: Super Bowl 2023: what were the best TV commercials? – AS USA

As ever, TV viewers were treated to an array of star-studded ads. These are five of our favorites:

PopCorners: Breaking Good

With the slogan “break into something good”, PopCorners reunited Breaking Bad duo Walter White and Jesse Pinkman to flog their potato chips.

Pepsi: Great Acting or Great Taste?

Ben Stiller got booted in the face and Derek Zoolander put in a welcome appearance in this chortle-worthy Pepsi ad.

Dunkin’ ‘Drive-Thru’

Ben Affleck manned the Dunkin’ Donuts drive-thru counter – and incurred the wrath of wife Jennifer López.

Squarespace: the Singularity

Adam Driver went full meta in this commercial for Squarespace: “a website that makes websites”.

T-Mobile: Bradley Cooper and His Mom

Bradley Cooper and his mother giggled their way through this ad for telecommunications company T-Mobile.

In MM Tech (8/2/2023): Hugues Rey, CEO Havas Media Belgium et président de la BMMA, et Frédéric Martins, Head of Media & Production chez ING Belgium, administrateur BMMA et co-fondateur du DMC, reviennent sur ce premier MarTech Day, qui a donc permis à 12 entreprises de présenter au marché leurs solutions technologiques. (Source: MM.be)

La Belgian Management and Marketing Association(BMMA) et le Digital Managers Club (DMC) se sont associés pour présenter au marché les innovations importantes en matière de technologie marketing. La première session de ce qui devrait devenir un rendez-vous régulier a eu lieu le 2 février. 

Le premier opus de ces MarTech Days était constitué d’un webinar regroupant la présentation de 12 solutions sous forme d’interviews suivi d’un cocktail organisé dans les locaux de LN24.

Source: https://www.mm.be/enews-tech-fr-8-4f1773e405debbf6728711baddc0af01-19813128-66368?utm_source=emailR&utm_medium=email&utm_campaign=FR+8+E-News+

Hughes Rey, CEO Havas Media Belgium et président de la BMMA, et Frédéric Martins, Head of Media & Production chez ING Belgium, administrateur BMMA et co-fondateur du DMC, reviennent sur ce premier MarTech Day, qui a donc permis à 12 entreprises de présenter au marché leurs solutions technologiques. 

Quels constats vous ont poussés à organiser les MarTech Days ?

Frédéric Martins : L’évolution des technologies marketing est abondante et constante, tellement rapide même qu’il n’est pas toujours aisé de s’informer dans ce domaine. L’idée était de faire découvrir de manière efficace un condensé des nouveaux développements disponibles en Belgique. Nous nous sommes inspirés d’une initiative française, les Ratecard Days organisés par l’agence Ratecard, spécialisée en adtech et martech.

Ils couvrent à un rythme très soutenu l’actualité de la publicité digitale, en permettant à des entreprises spécialisées de présenter leur solutions technologiques.

Hugues Rey : Notre objectif était de donner des pistes au marché, mais aussi de rappeler l’importance des martech pour notre métier, en jouant notre rôle d’association. N’oublions pas que les piliers du fonctionnement de la BMMA sont les deux M, le management et le marketing. Et le martech concerne des métiers particuliers, assez difficiles à appréhender, qui vont au-delà des connaissances de base des marketers. Choisir les solutions technologiques destinées à soutenir les objectifs commerciaux et stimuler l’innovation au sein de l’entreprise est une tâche complexe de management, qui concerne plusieurs niveaux dans l’entreprise.

Avec un webinar de deux heures, vous avez choisi un format peu usité ?

Frédéric Martins : Ce n’est pas facile de faire comprendre ce qu’est un modèle d’attribution ou un data clean room. Nous voulions le faire de manière efficace, avec un webinar de deux heures où chaque société disposait de 10 minutes pour présenter sa solution technologique et expliquer à quelle problématique elle répond. Ce qui a obligé les orateurs à synthétiser assez efficacement leur présentation pour que le message passe auprès de gens qui sont souvent profanes dans ce domaine.

Quels étaient vos critères de sélection pour le choix des acteurs ?

Hugues Rey : Il fallait d’abord que les présentations soient pertinentes pour le marché belge, qu’il s’agisse de solutions présentes dans notre pays, accessibles immédiatement pour les entreprises intéressées. 

Frédéric Martins : Nous avons aussi tenu compte du challenge marketing. Nous voulions présenter des solutions qui s’intègrent dans les problématiques du futureproof, du cookieless et des autres challenges publicitaires. 

Je trouve qu’il y a de plus en plus de convergence entre solutions publicitaires et marketing. On voit l’évolution de la gestion des cookies, des plateformes d’automation ; on constate une meilleure utilisation des données dans la communication externe. 

Les gens de Programmads utilisent le terme madtech pour souligner que le martech  et l’adtech se complètent et se nourrissent. Tealium est une solution de tag management : ils ne font pas que de la publicité, ils permettent de travailler l’analytique, de le nourrir avec des données CRM… Et demain rien n’empêchera d’avoir une solution qui améliore le pricing par exemple, ou la recommandation client. Une société de dashboarding nous a déjà demandé d’être présente à la prochaine édition, et là on touche à la partie publicitaire mais aussi aux KPI internes. Nous ne nous sommes même pas posé la question de savoir s’il s’agissait de martech ou d’adtech, mais seulement si cela répondait à une problématique de marketer.

Quelle est l’importance de ces technologies dans le day to day du marketer aujourd’hui en Belgique ?

Hugues Rey : Il ne faut pas perdre de vue les fondamentaux du marketing, ils existent encore. La technologie reste fondamentalement un outil. C’est une chose importante, que je répète souvent : elle n’est pas là pour donner une idée géniale, mais pour répondre à un enjeu réel. D’où l’intérêt, quand il y a abondance, de mettre en avant un certain nombre de solutions.

Frédéric Martins : La technologie doit être au service de la stratégie marketing ou business. Par contre, je pense qu’il y a un vrai besoin de comprendre ce que la technologie peut apporter à l’efficacité du marketing. Il y a des choses que l’on fait tous les jours et la technologie peut aider à gagner du temps qui peut être consacré à une réflexion stratégique, créative, etc. Si on ignore qu’on peut utiliser un CDP pour faire des ciblages sur les réseaux sociaux, on ne peut pas être efficace.

Quels sont les enseignements que vous tirez de cette première édition ?

Hugues Rey : Il est encore un peu tôt pour tirer toutes les conclusions, mais un premier constat, est qu’il y une forte demande des acteurs martech en Belgique pour participer à une telle initiative, pour faire connaître leurs solutions de manière un peu différente. Des sociétés sont déjà sur les rangs pour participer à la prochaine édition. Nous pensons à un rendez-vous tous les six mois, un bon rythme dans un domaine où il se passe beaucoup de choses. 

Cette première édition proposait une véritable émission TV avec la présentation de 12 solutions sous forme d’interview avec leurs représentants : Diego Quesada (Teads), Daan Onland (Infosum), Jo Delannoy (Programmads), Fabien Bourgies (ChannelFactory), Benjamin Sekkai (Asklocala), Kevin Kielbaey (Liveramp), Romain Delvaux (Alt+/myads), Sean van der Vliet (Tealium), Erik Polakiewiez (Digipolitans), Frédéric Jacquemyns (Isometric Broadcast), Nicolas Schnock (Lykta) et Lawrence Ubach (Bycape).

Which classes will give me the skills that A.I. machines will not replicate, making me more distinctly human? A distinct personal voice, Presentation skills, Talent for creativity, Situational Awareness … (Source: DAVID BROOKS – NY Times) (Extract)

 

Which classes will give me the skills that machines will not replicate, making me more distinctly human?

Source: Opinion | In the Age of A.I., Major in Being Human – The New York Times (nytimes.com)

You probably want to avoid any class that teaches you to think in an impersonal, linear, generalized kind of way — the kind of thinking A.I. will crush you at. On the other hand, you probably want to gravitate toward any class, in the sciences or the humanities, that will help you develop the following distinctly human skills:

 

Skills future image

A distinct personal voice. A.I. often churns out the kind of impersonal bureaucratic prose that is found in corporate communications or academic journals. You’ll want to develop a voice as distinct as those of George Orwell, Joan Didion, Tom Wolfe and James Baldwin, so take classes in which you are reading distinctive and flamboyant voices so you can craft your own.

 

Presentation skills. “The prior generation of information technology favored the introverts, whereas the new A.I. bots are more likely to favor the extroverts,” the George Mason University economist Tyler Cowen writes. “You will need to be showing off all the time that you are more than ‘one of them.’” The ability to create and give a good speech, connect with an audience, and organize fun and productive gatherings seem like a suite of skills that A.I. will not replicate.

 

A childlike talent for creativity. “When you interact for a while with a system like GPT-3, you notice that it tends to veer from the banal to the completely nonsensical,” Alison Gopnik, famed for her studies on the minds of children, observes. “Somehow children find the creative sweet spot between the obvious and the crazy.” Children, she argues, don’t just imitate or passively absorb data; they explore, and they create innovative theories and imaginative stories to explain the world. You want to take classes — whether they are about coding or painting — that unleash your creativity, that give you a chance to exercise and hone your imaginative powers.

 

Unusual worldviews. A.I. can be just a text-prediction machine. A.I. is good at predicting what word should come next, so you want to be really good at being unpredictable, departing from the conventional. Stock your mind with worldviews from faraway times, unusual people and unfamiliar places: Epicureanism, Stoicism, Thomism, Taoism, etc. People with contrarian mentalities and idiosyncratic worldviews will be valuable in an age when conventional thinking is turbo powered.

 

Empathy. Machine thinking is great for understanding the behavioral patterns across populations. It is not great for understanding the unique individual right in front of you. If you want to be able to do this, good humanities classes are really useful. By studying literature, drama, biography and history, you learn about what goes on in the minds of other people. If you can understand another person’s perspective, you have a more valuable skill than the skill possessed by some machine vacuuming up vast masses of data about no one in particular.

Situational Awareness. A person with this skill has a feel for the unique contours of the situation she is in the middle of. She has an intuitive awareness of when to follow the rules and when to break the rules, a feel for the flow of events, a special sensitivity, not necessarily conscious, for how fast to move and what decisions to take that will prevent her from crashing on the rocks. This sensitivity flows from experience, historical knowledge, humility in the face of uncertainty, and having led a reflective and interesting life. It is a kind of knowledge held in the body as well as the brain.

 

The best teachers teach themselves. When I think back on my own best teachers, I generally don’t remember what was on the curriculum, but rather who they were. Whether the subject of the course was in the sciences or in the humanities, I remember how these teachers modeled a passion for knowledge, a funny and dynamic way of connecting with students. They also modeled a set of moral virtues — how to be rigorous with evidence, how to admit error, how to coach students as they make their own discoveries. I remember how I admired them and wanted to be like them. That’s a kind of knowledge you’ll never get from a bot.

 

And that’s my hope for the age of A.I. — that it forces us to more clearly distinguish the knowledge that is useful information from the humanistic knowledge that leaves people wiser and transformed.

 

Red Havas (Australia) reveals its ten predictions for marketing and communications in 2023

Red Havas, the micronetwork of merged media agencies, published its 2023 Red Sky Predictions report, which examines and boldly predicts how the field of marketing and communications will evolve in 10 pivotal ways in the coming year.

The agency noted: “It’s a wild time to be alive. Around us, wars are being waged. The pandemic continues. Our climate is its own battlefield. The economy and cost of living is hurting. Many of us are traumatised, outraged and despairing over the state of social, racial, reproductive, and criminal justice.

“When we pick up our phones — which we do constantly — we’re confronted by headlines about these things and more. It’s no wonder peace, and inner peace, eludes so many of us now, making us feel unsettled and even unsafe. This is what our report explores.”

James Wright, global CEO of Red Havas, and global chairman of the Havas PR Global Collective, said: “Each year, we work with our Havas and Vivendi colleagues, clients, partners, as well as our friends in academia and the media to shape our Red Sky Predictions report that will help our clients navigate changing circumstances and difficult conversations with grace — and foresight.”

“Our predictions envision the world as it is and as we want it to be, from key conversations around climate, values and mental health to the metaverse, reproductive rights and much more, so we can better connect with the people and organizations we want to reach in the coming year.”

The 2023 Red Sky Predictions are as follows:

1. Rowing back in the wake Roe V. Wade
Companies will need to extend their ESG strategy to include a proactive framework for navigating highly charged political waters in a way that supports and complements their business strategy, especially with those issues that matter to their key stakeholders internally and externally.
 
2. Malice, manipulation and manipulation and opportunity in the metaverse

We’ll have to build confidence and trust among key stakeholders for brands that will want to have a meaningful presence in the metaverse, and ensure the security of the people and data that enter. Governments will also need to heed what we have learned from the social media space and get on the front foot with rules and regulations.
 
3. Viral healthcare misinformation exposed

Improving individual health literacy and equity will become a greater focus as misinformation surrounding health conditions increases. Artificial intelligence, similar technology tools and digital health literacy efforts are positioned to play a key role in disrupting the viral nature of misinformation.
 
4. Climate change-d

The conversation around climate change will continue to change — in the media, in politics, within corporations and amongst the general public — moving away from denial and toward demand, as more climate events occur, the costs of inaction become clearer and more get on board with taking a stand.
 
5. Brand values to increase in value

As the impacts of global economic and geopolitical uncertainty really start to bite, purpose-aligned brands will be the ones that succeed at talent retention and attraction and supporting sales enablement. But it’s going to be an increasingly competitive space as brands across all categories compete for share of voice and mind.
 
6. The Digital divide and greater social separation

More campaigns and activations will consider how to reach populations that we have left behind with the acceleration of digital during the pandemic, causing an increased emphasis on user experience, education, and awareness about digital inclusion, as well as (re)consideration of more direct interface interactions for services.
 
7. News takes on new social shapes

Every brand is increasingly seen as a news brand and will be expected to help its audience by providing meaningful social content that equips them with new knowledge or tools. In addition, brands will be more careful about the platforms they use, thinking as much about brand loyalty and love as they do about reputational risk.
 
8. Here, there, everywhere: The Hybrid Quandary

As people exert further control over their preferences for the ways, times, and places in which they work and live, employers, retailers, landlords and homeowners will need to think creatively about what it means to design with flexibility. We predict more customised spaces that encourage collaboration, relaxation, and team building.
 
9. Our mental fitness muscles are flexed (finally)

Mental fitness is finally at the forefront, and we expect it to be embraced further, being viewed through the same lens as physical health — and soon it could become a requirement in schools like physical education. We’ll also see a greater investment in mental health services by governments, businesses, communities, and individuals.
 
10. Behind-the-brand (BTB) takes social by storm

2023 is the year in which BTB will become a staple theme in every content marketing strategy. Both B2C and B2B marketers will prioritise all forms of people-led content production, from employee- and customer-advocacy programs to influencer co-creation and serialised branded content production — as authentic-by-design social storytelling becomes the new norm.
 
This year’s report was authored by Red Havas staffers from around the world, including James Wright, global CEO, Red Havas and global chairman, Havas PR Global Collective; Lisa Davidson, managing partner, health; Matt Thomas, managing partner, corporate and public affairs; Linda Descano, CFA, EVP and head, corporate communications and executive visibility; Lesley Sillaman, SVP, global; Davitha Tiller, EVP, social and integration; Mark Campbell, global head of content (content creative officer); Melissa Rieger, SVP, health and wellness practice head; Ellen Mallernee, VP of content; Audrey Arbogast, AVP; Stacey Federoff, senior account executive; and Jonathan Maginn, consultant, health.

Relive the first Martech Days organised by the BMMA and the DMC

This 2nd of february, The Martechdays 1st edition, organised together by the BMMA – Belgian Management and Marketing Association & @Digital Manager Club, took the challenge to identify, interview and make the Belgian (#Digital#Marketing and #Management #community discover >10 martech players active in Belgium.


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Discover the solutions shared by the following speakers:

1. Diego Quesada (Teads) (Fr)
2. Daan Onland (Infosum) (En)
3. Jo Delannoy (Programmads) (En)
4. Fabien Bourgies (ChannelFactory) (Fr)
5. Benjamin Sekkai (Asklocala) (En)
6. KEVIN KIELBAEY (Liveramp) (En)
7. Romain Delvaux (Alt+/myads) (Fr)
8. Sean van der Vliet, MSc van der Vliet (Tealium) (En)
9. Erik Polakiewiez (Digipolitans) (En)
10. Frédéric Jacquemyns (Isometric Broadcast) (Fr)
11. Nicolas Schnock(Lykta) (Fr)
12. Lawrence Ubachs (Bycape) (En)

#BMMA #DMC #martechdays #moveyourmarket #together

Huge #Congrats to the united team which made this first edition a success Philippe Buyle Gregory Vandenschrick Thierry Antoine Alain Mbange Alexandre Portois Valerie Janssens Cédric Cauderlier under the #leadership of Frédéric Martins

#thankyou to the IPM Advertising for hosting the #afterwork François le Hodey Sophie Vanderwinkel Philippe Cavadini and Media Marketing for the press support Serge De Schryver Patrick Steinfort