Foo Fighters Performing Front Row, VR Concert on Super Bowl Sunday: The VR spectacle took place live from the Foo Fighters’ Facebook and Instagram and on the Horizen Venues app

written by Maria Hartfield February 8, 2022

American rock band the Foo Fighters will host a virtual concert this weekend on Super Bowl Sunday. The VR show will take place after the big game in which the Los Angeles Rams play the Cincinnati Bengals. Hosted by Horizon Venues, the 180-degree performance will go live on Meta featuring an impressive front-row point of view.

Fans can look forward to a setlist including some of the band’s biggest hits plus some more rare tunes.

“Foo Fighters love a challenge — from playing the biggest stages in the world to the tiniest clubs to making movies and miniseries… We’ve pretty much done it all,” said Foo Fighters frontman Dave Grohl. “But we’ve never collaborated with Mark Romanek on a conceptual set of songs (including one being played live for the first time ever) for a worldwide audience.”

The VR spectacle will go live from the Foo Fighters’ Facebook and Instagram and on the Horizen Venues app. Streaming begins on Sunday at 8 p.m. PT or immediately after the Super Bowl game ends, depending on which happens first.

“Join us when we cross that one off the FF bucket list!” says Grohl.

Meta gets a bad rap for sharing unregulated content

The VR concert announcement follows a long trail of unsettling news concerning the social media channels spread of misinformation. A report from The Wall Street Journal came to find that Meta, formerly known as Facebook, is aware that its platforms are airing false data resulting in an increase of young girls’ self-esteem issues. What’s worse is the social media monster isn’t doing anything to stop it. Currently, the minds behind Meta have turned their focus to augmented and virtual reality, and the “metaverse.”

Last week, Meta noted they may need to shut down Instagram and Facebook in Europe due to their inability to transfer user data to the U.S. because of the country’s strict data protection laws. If the current regulations remain as is, “We will likely be unable to offer a number of our most significant products and services, including Facebook and Instagram, in Europe,” the company’s annual report states.

For Foo Fighters fans, the fun doesn’t stop there. The band is heading on a stadium tour later this year performing at music festivals across the globe. Stops include South America, Brazil, Argentina, and Chile’s Lollapalooza.

Dave Grohl keeps an open mind despite coming against many obstacles over the years. Last September, the former Nirvana drummer spoke with Rolling Stone about the Foo Fighters’ future and his trick for staying positive in life.

“I think also in life, you get trapped in crisis, where you imagine there’s no way out,” he said. “When really, if you dare to consider that crisis a blip on the radar, it’s easier to push through.”

RTBF – VIVONS CACHÉS: Les cookies sont-ils les espions qui divulguent tout de notre vie privée ? (17/1/2022)

J’ai le plaisir de partager avec vous mon Interview sur les #cookies#publicitaires et l’utilisation de la #data sur la @lapremiere dans le cadre de la série #vivonscachés – Une série (sur RTBF – La Première) sur les derniers échos du concept de vie privée réalisée par Régis De Rath.

Les algorithmes cadenassent nos choix. Les datas brokers siphonnent en permanence nos identités numériques. Les cookies nous imposent de troquer nos anonymats pour une publicité mieux ciblée. Les logiciels espions nous observent. Dans 10 ans, les géants du web, les GAFAM, auront probablement collecté à propos de chacun d’entre nous plus de 70 000 points d’informations.  Sans que nous en ayons forcément conscience… Pour l’instant nous laissons faire, jusque quand ? 

Ecouter l’émission sur Auvio – https://www.rtbf.be/auvio/detail_vivons-caches?id=2853889

Hugues Rey (Havas Media Belgium) : “Nous devons être des nutritionnistes pour les marques” – Interview MM.be (3/1/2022)

L’année 2021 restera sans doute dans l’histoire du Havas Village belge comme celle d’un renouveau. Avec d’une part l’arrivée de David Grunewald à la tête de l’agence créative du groupe et de l’autre, la mise en place d’une nouvelle structure de management au sein de son agence média. Pour en parler, nous avons rencontré Hugues Rey, CEO de Havas Media et accessoirement, nouveau président de l’UMA.

Source: https://www.mm.be/news-fr-58278-hugues-rey-havas-media-nous-devons-etre-des-nutritionnistes-pour-les-marques

« J’hésite encore… Si ma femme apprend que j’ai posé ma candidature, elle me tue », me disait Hugues Rey. C’était l’été et nous évoquions la succession de François Chaudoir à la présidence de l’United Media Agencies (UMA). 

Lors de ce lunch, il fut surtout question de la nouvelle structure que venait de mettre en place Havas Media et aussi des 50 ans de la BMMA. Une association qu’il préside depuis trois ans et dont les activités ont fortement évolué ces derniers mois – à l’image de son nouveau branding très réussi, plus pétillant et coloré. Et c’est peu dire que Hugues Rey s’implique fortement à la BMMA. Ceci sans doute expliquant la feinte hésitation précitée : entre la direction de Havas Media, la présidence de la BMMA et ses cours à Solvay, pour n’évoquer que son emploi du temps professionnel, on peut comprendre que son épouse puisse avoir des velléités de meurtre que l’on qualifierait de… passionnel. La passion étant sans doute l’autre grande caractéristique de cet insouciant insomniaque, boulimique de travail, de culture, de sport, de médias et de pub. 

Nous nous sommes revus quelques mois plus tard, chez Havas cette fois, de manière plus formelle pour cette interview. Hugues Rey était devenu entre temps président de l’UMA et… plus en vie que jamais. 

L’un des défis liés aux enseignements de vos études Meaningful Brands est celui de la valeur ajoutée que les agences médias peuvent apporter aux marques pour sortir de la guerre du quantitatif au rabais. Parvenez-vous à embarquer vos clients à ce niveau ? 

C’est un point crucial ! Démontrer notre valeur ajoutée, la valoriser hors des modèles traditionnels de rémunération. Oui, les annonceurs sont de plus en plus à l’écoute, mais il y a encore un travail didactique assez logique car cette approche demande de la  compréhension mutuelle. D’autant que la pression sur les prix reste une des composantes clefs des discussions que nous avons avec nos clients. 

Le procurement est là en amont de ces discussions ou est-il présent durant tout le processus ?

Cela dépend, mais il serait beaucoup plus simple qu’il soient présents durant toute la relation, cela leur permettrait de vraiment comprendre ce qui se passe. Certains annonceurs ont très bien intégré leur procurement, nous avons de bonnes discussions avec eux car ils prennent le temps d’essayer de comprendre, et au plus ils le font au mieux cela se passe. Notre job, plus précisément dans le chef du management des agences, est de pouvoir leur expliquer notre valeur ajoutée. Sachant que nous devons aussi la rendre tout-à-fait tangible. Nous nous y activons tous les jours, mais il peut toujours y avoir des incompréhensions. Dans ce contexte, la réflexion que l’on peut avoir à l’UMA autour de la transparence est évidemment importante.

Que recouvre plus précisément cette notion de valeur ajoutée dont parlent toutes les agences ?

Créer de la valeur ajoutée c’est renforcer la valeur des marques donc les rendre incontournables dans un monde ou les consommateurs disent pouvoir s’en passer. Économiquement, créer de la valeur ajoutée que l’on peut monétiser, c’est une idée de développement de modèle vertueux et selon moi, c’est l’avenir de la publicité. Prenez l’exemple de la durabilité : il ne suffit pas de dire que l’on va moins polluer simplement en essayant d’atténuer certains excès. Ce qu’il faut faire, c’est arrêter de faire des choses inutiles. Il y a un parallélisme évident entre cette notion de gaspillage et celle de nos business modèles liés au volume… Je pense que le jour où l’on arrêtera de diffuser trop de mauvaises publicités et de créer toujours plus d’espaces médias pour encore ajouter de la pub – ce qui est souvent la règle -, tout redeviendra vertueux, et le consommateur sera plus attentif à la pub. 

Nos études Meaningful Brands le martèlent : les gens ont de grosses attentes par rapport aux marques, près de 70% le disent. Ils pensent que les marques peuvent faire des choses très utiles, qu’elles peuvent prendre des décisions qui auront plus d’effets que celles de gouvernements. En même temps, 60% de ce qui constitue la communication des marques ne les intéressent pas… Cherchez l’erreur ! J’exerce encore ce métier, parce que je crois qu’il y a moyen de faire de la pub qui intéresse les gens et parce que cela fait partie du modèle économique dans lequel nous évoluons. En s’efforçant de remplacer l’inutile par de l’utile, constructif sur différents axes, comme le divertissement, l’éducation, l’engagement, etc. On ne peut pas continuer à dire qu’il faut toujours acheter plus. Les mois de crise que nous avons vécus, que ce soit sur le plan sanitaire ou le plan climatique, ne nous poussent pas à aller vers du plus, mais vers du mieux. Je pense que notre métier doit aussi évoluer dans ce sens.

On en revient à cette notion de valeur ajoutée : c’est faire en sorte que nos équipes puissent être rémunérées correctement, pour précisément faire ce travail le mieux possible, que ce soit dans des réflexions relatives à la consultance, à la production, à la création ou à la connexion avec le consommateur.

C’est cette approche meaningful qui a guidé votre travail sur la nouvelle structure de l’agence ?

Ces 18 derniers mois ont été intenses : le déploiement de notre méthodologie Mx-Meaningful Experience, la transformation du paysage média et les besoins des clients à légitimement reconsidérer se sont combinés aux nouvelles pratiques hybrides de travail… Il s’est donc passé différentes choses. L’histoire de la meaningfulness et Havas dure depuis plus de 10 ans. Nous sommes sans doute les tous premiers à avoir cité et utilisé cette notion. On retient surtout son fameux wake-up call – le fait que 80% des marques pourraient disparaître sans que cela n’émeuve les consommateurs – et on se souvient souvent peu du corps de l’enseignement de l’étude, qui est le plus intéressant et qui permet de faire évoluer les marques et leurs communications en alignant leurs valeurs, leurs positionnements et leurs ambitions à moyen et long terme. Il y a moyen d’appliquer de manière concrète les résultats de l’étude au fonctionnement d’une agence. 

Nous avons donc effectivement fait évoluer la  structure de l’agence média autour de quatre piliers : insights & intelligence, gestion clients, stratégies et mesure. Cela nous permet de couvrir un certain nombre de points, à commencer par une transversalité de la donnée. Deuxièmement, cela nous a permis d’évacuer les couches inutiles, d’avoir moins d’intermédiaires – deux au plus entre le CEO et l’équipe ; cela permet d’avoir des “cadres opérationnels”, de maximiser les contacts avec les équipes, les médias et avec les clients. Enfin, nous avons fait en sorte qu’il n’y ait plus d’un côté le buying et de l’autre le planning. Il existe une autre façon d’organiser les choses. Cela a une influence intéressante : dans la réflexion sur l’insight et l’intelligence, la meaningfulness est recherchée partout. 

Lorsque nous faisons une proposition de “meaningfulness idea” ou de “meaningful experience” en termes de média, sur l’ensemble des canaux qui servent à construire ces stratégies, nous avons des indicateurs dédiés. Par exemple en télévision, on parle du MRP pour Meaningful Rating Point : à côté des indicateurs traditionnels, toujours nécessaires, on peut également disposer d’autres indicateurs qui montrent comment le consommateur apprécie les programmes dans lesquels est diffusée la communication. Par exemple le nombre de fois où un même consommateur va voir une émission, le nombre de fois où il va revoir un épisode d’une série, le niveau de zapping… Le genre de choses qui permettent de requalifier le média, et cela vaut aussi pour le monde digital. En résumé, nous avons infusé la meaningfulness de façon extrêmement pragmatique, sans séparer les gens qui la pensent et ceux qui l’appliquent.
Autre point important : pendant tout un temps nous nous sommes très fort renforcés en intelligence, mais cela restait complexe de traduire ce que l’on savait en termes d’intelligence dans la mise en place au quotidien des campagnes – spots, affiches, etc. Parce que les outils et les process se devaient d’être complétement implémentés et appliqués.  Nous avons amélioré la cohérence du processus, nous avons adapté la structure de l’agence en fonction de l’intégration de cette approche meaningfullness et de la création d’indicateurs dédiés pour nos clients. 

Vous avez aussi mis en place de nouvelles structures. La plus récente est OOHavas, en lieu et place de votre partenariat avec Posterscope… C’est assez rare pour une agence média d’intégrer l’OOH. 

Nous y pensions depuis longtemps et nous avons estimé que c’était le bon moment. Comme nous maîtrisons l’ensemble des médias audiovisuels et digitaux, c’était à nos yeux dans les bonnes pratiques de l’intégrer. Du reste, nous assistons à une transformation extrêmement positive de ce canal, à la fois rapide et digitale. Nous ne sommes pas loin de nous dire que nos experts du trading desk vont un jour opérer sur de l’affichage également.

Dans cette réflexion, il y a aussi la notion d’omni-canal, l’importance d’être encore présent dans la vie réelle des gens. Avoir cette espèce d’îlot à part, ne nous semblait pas être la meilleure option sur le long terme. Sur le court terme nous avons aussi la chance de collaborer depuis  deux ans avec une personne très experte, Valérie De Coster, qui a développé l’aspect stratégique en affichage et qui a elle-même constitué son équipe. 

Vous avez par ailleurs donné plus d’importance au social… 
Nous faisons du social chez Havas depuis 2011, et ce business s’est plutôt bien développé. Jusqu’à récemment une partie des activités était liée à la création, l’autre au média. Nous avons trouvé plus intéressant de tout regrouper, avec un objectif clair : renforcer ce que peut apporter le Village Havas en créant une entité qui profite à la fois à la création et au média, mais qui d’autre part est magnifiée par la création et le média, On trouve très peu d’entités sociales très bonnes à la fois dans leurs dimensions media et création, qui font en outre partie d’un grand groupe. C’est ce que nous avons voulu mettre en place, et c’est encadré par un stratège issu du monde social. En gros, nous combinons toutes les forces. 

C’était à la fois un besoin légitime et une belle porte de réflexion sur la manière de construire du business à l’avenir. Parce que Havas Social peut à la fois nous servir vivre de façon autonome. On peut aller chercher de beaux clients au travers de cette structure, parce qu’elle est plus soutenue, plus capitalisée et qu’elle dispose de meilleurs outils que de petites entités indépendantes. 

J’en reviens au Village. Cela va faire quatre ans que les deux agences sont réunies. Nous avons deux portes d’entrée – création et média -, et un certain nombre d’entités spécialisées, accessibles aux deux agences et accessibles à d’autres, qui permettent au Village d’exister de plus en plus. Un exemple concret : en tant qu’agence média, nous n’avions pas développé d’expertises digitales en termes de production, ce que le Village nous permet de proposer, en nous appuyant sur les équipes de l’agence créa. C’est également le cas pour le Content. Nous avons une très bonne équipe au niveau média, qui pense les relations avec les médias, et en même temps, nous avons quelqu’un de très compétent au niveau de l’agence créa, qui va nous aider à améliorer la ligne, à la définir, à la produire. De plus en plus aussi, que le pitch soit créa ou média, on suggère à l’autre de participer au moins à la réflexion, pour voir ce qu’il peut apporter de plus. Cela se fait de plus en plus, et de plus en plus facilement.

Le positionnement Meaningfulness, c’est Havas dans sa globalité. Dans les changements structurels, l’intelligence au niveau média est devenue l’intelligence au niveau Village avec Mathias Beke aux commandes. De son côté, Ann Voorspoels est aujourd’hui en charge du new bizz et du développement d’activités de type new bizz au niveau du Village. Cela fait que les gens travaillent de mieux en mieux ensemble. Sans compter que coté créa, David Grunewald a repris les commandes ; nous nous connaissons très bien et nous avons un réel plaisir à travailler ensemble ! De ce fait, en un an, nous avons gagné de façon très conséquente sur la qualité de ce que nous produisons dans les pitchs. Grâce à cette capacité à aller chercher de la ressource et de la réflexion sur l’ensemble du groupe. 

On parle beaucoup d’écosystème, mais en réalité très peu de groupes arrivent à couvrir l’ensemble des activités. Par contre, le corollaire c’est choisir les activités dans lesquelles on se doit d’exceller et être capable de coordonner, au travers de séniorité et d’outils d’intégration.

On a déjà dû vous poser mille fois la question, mais n’est-ce pas simplement un retour à ce qu’étaient les agences avant l’apparition des agences médias ?

Havas Media n’est pas un département de Havas Creative. Et même si c’était le cas, où serait le problème ? Ce qui est le plus intéressant c’est que, grâce au Village, nous sommes capables de couvrir davantage d’activités et de les faire travailler ensemble de manière efficiente et efficace… Alors oui, le concept est sans doute assez proche de ce que faisaient les agences avant mon entrée dans le métier. A une grosse nuance près : aujourd’hui l’univers des médias est infiniment plus développé qu’il ne l’était à l’époque. Auparavant le média en agence, c’était quelques personnes, et un directeur média qui était souvent l’un des directeurs de l’agence.

C’est vrai que dans Mad Men, la personne qui s’occupe des médias est toujours toute seule dans son bureau…
Et ce n’est pas l’endroit le plus souvent montré dans la série. Ce n’était pas là que cela se passait (rire).

Qu’en est-il de Havas Market ?

Havas Market est un point de développement pour fin 2021, début 2022. L’idée est d’accompagner les annonceurs dans l’e-commerce et par extension répondre à une réflexion de plus en plus présente quant à l’évolution des canaux de vente directe par rapport aux canaux de vente traditionnels. Cette période Covid a fait exploser l’e-commerce qui a pris neuf ans d’avance sur les prévisions les plus optimistes ! Différents piliers au sein de groupe nous permettent d’apporter des réponses à ce niveau. Qu’il s’agisse du travail sur le contenu qui doit être utilisé pour travailler cette approche direct consumer, de l’utilisation des médias ou de la réflexion stratégique. 

Nous sommes très bien outillés pour l’analyse, pour réaliser des analyses de maturité de marché, de maturité d’annonceur, pour indiquer où réside un potentiel. Et enfin, nous avons des équipes qui peuvent réaliser énormément de travail sur la data. A priori toute cette activité est liée au média, mais, à nouveau, dans l’aspect Village, elle est accessible à l’ensemble des clients, sans limitation. Cette offre existe déjà au niveau du groupe dans 13 pays. Nous bénéficions donc déjà d’une expérience forte.

Pourquoi vous-êtes-vous présenté à la présidence de l’UMA ?

Je pense que c’était le bon moment. Le travail qui a été effectué à l’UMA ces dernières années est admirable. Je pense qu’il y a une grande différence ce qu’était l’association à ses débuts il y a 12 ans et celle d’aujourd’hui. L’UMA fonctionne bien, elle produit beaucoup de choses et je veux continuer dans cette direction. 

Je crois qu’aujourd’hui il faut pouvoir faire ensemble un certain nombre de choses. Nous parlions de changement de business model, de paradigme, de vertu… Il faut que l’UMA reste un moteur de propositions. La notion de dialogue est ultra importante. Les espaces de dialogue ont un peu bougé. L’UBA, l’ACC…Tous nos partenaires ont continué à avancer dans ce sens, et l’UMA doit renforcer cette dynamique. 

Y a-t-il des axes spécifiques que vous souhaitez développer ?
Les axes sont relativement clairs. La première chose, c’est de continuer le dialogue. Il y a des dossiers à régler et il est plus simple de le faire avec le moins de dissonances possibles au niveau des voix du marché. 

La deuxième chose, c’est l’importance cruciale des talents. C’était le point numéro des discussions lors du changement de présidence. Nous devons continuer à recruter les meilleures personnes. C’est essentiel, nous ne pourrons pas mieux faire ce métier s’il n’y a pas plus de talents. Et quand je dis mieux faire, c’est à tous les niveaux. Si nous voulons produire de la valeur, cela ne se fera qu’au travers de talents supplémentaires.

Troisième chose : les pratiques commerciales, les pratiques du métier doivent continuer à être abordées, notamment au travers du dialogue avec l’UBA. Il s’agit aussi des pratiques au niveau de la mesure. Le sujet n’a pas vraiment été abordé, mais cela restera un défi. 

Et un dernier point, à première vue anecdotique mais important, et qui a sans doute manqué à ce métier pendant les 24 derniers mois, c’est réintroduire un peu de plaisir. L’une des décisions prises avant mon arrivée à la présidence a été de transformer l’UMA Day en UMA Night… Si ce marché veut être fier de ce qu’il fait, il doit aussi être heureux. Il faut que les gens puissent se voir et partager. “Si j’avais 20 ans aujourd’hui, serais-je heureux d’évoluer dans un monde où l’on crame autant de ressources ?”En ce qui concerne les talents, on un peu l’impression d’un mercato incessant. Est-ce que cela ne crée pas aussi un déficit par rapport à l’image du métier ?
Effectivement, mais l’important est de promouvoir ce métier. Je ne suis pas sûr qu’un jeune de 20 ans aujourd’hui ait envie d’embrasser la pub. Pourtant le secteur offre une magnifique diversité de métiers, dans des domaines variés qui vont de la création au média, en passant par la gestion de la data, l’analyse, le marketing, la réflexion autour du contenu. Il y a clairement du travail collectif à faire à ce niveau. 

Se pose aussi une autre question : si j’avais 20 ans aujourd’hui, serais-je heureux d’évoluer dans un monde où l’on crame autant de ressources ? Si nous ne prenons pas le soin d’expliquer en quoi nous pouvons être responsables, nous allons nous retrouver avec une sorte de distorsion par rapport à l’ensemble de la population. 

Je suis partagé sur des notions comme la décroissance ou la croissance raisonnée. Dire que toute l’économie est à jeter, c’est naïf. En revanche, une réflexion s’impose. C’est bien de parler de meaningfullness, mais pour une très grande partie des gens c’est “faire du green” là où d’autres y voient une manière de “s’occuper des minorités”.

Pourtant la façon dont la meaningfulness est construite mérite toute l’attention. Notre étude montre d’une part qu’un produit doit avant tout être fonctionnel. Par ailleurs, il faut qu’il apporte quelque chose d’un point de vue personnel, et c’est 30% de la décision d’achat. Cela peut aller loin : par exemple, quelqu’un se sentira plus écologique dans ses prises de décision s’il achète tel produit, plus valorisé s’il achète telle voiture, etc. Ce sont des dimensions pour lesquelles des marques comme la SNCB, la STIB ou Delhaize ressortent très bien. Ce n’est pas du sociétal, c’est du personnel, qui fait du bien par rapport au monde dans lequel on vit. Il y a bien sûr l’écologie, mais ce n’est qu’un des piliers. Il y a aussi l’éthique, l’économie, notamment l’idée de faire du bien à l’économie locale – c’est l’un des points fondamentaux qui ressort en cette période de crise. Oui, la pub aide à faire vivre tout cela, elle aide l’économie.

Aider les entreprises à mieux communiquer autour des grands enjeux sociétaux… C’est peut-être aussi un argument pour le recrutement de jeunes talents ?

Une marque qui essaie de bien faire son job de manière vertueuse, et qui le raconte bien, va bien vivre sur le long terme, va mieux se vendre. C’est exactement la même histoire. Un certain nombre de nos clients utilisent cette notion de meaningfulness en mettant en perspective leur vision, leur mission, leurs valeurs, en répercutant tout cela sur l’ensemble de l’entreprise. Si cette approche se reflète dans leur communication, par des messages de qualité, en respectant l’écologie, l’éthique, etc., la pub fait vraiment ce qu’elle doit faire. 

Finalement nous devons être des nutritionnistes pour les marques. Plutôt que de rajouter encore des ingrédients ou d’augmenter la quantité des aliments, nous pouvons contribuer à rééquilibrer, de manière à ce que ce soit bénéfique tant pour la marque que pour la société au sens large.

Ce qui me permet d’aborder les 50 ans de la BMMA. Ce qu’on oublie souvent, c’est la signification des deux M de BMMA, management et marketing. C’était notre intention lors de la semaine de célébration. En décidant de diffuser l’émission “A vos marques” en TV live sur LN24, devant un vrai public, nous avons avant tout pensé à parler du rôle du management et de l’apport du marketing, en sortant de notre microcosme. La communication n’est pas une activité à part, elle a un impact important sur la façon dont on gère les sociétés, donc sur l’économie. Et c’est précisément, je pense, ce que voulaient exprimer les fondateurs de la BMMA. 

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué cette année ?

Outre les très belles victoires et la série de deuxièmes places de Wout Van Aert ?

Oui sur le plan professionnel (rire)
En tout début d’année, je me souviens que lors de l’événement Commpass “The Year Ahead”, on a évoqué la fin des cookies, et tout le monde est venu avec son narratif autour de différentes solutions… En réalité, et Google le premier, on s’est rendu compte depuis que ce sera plus compliqué que prévu, et qu’une raisonnable solution de report était bienvenue pour le marché. 

L’autre événement marquant, passionnant et significatif, c’est l’investissement de DPG et Rossel dans RTL. C’est significatif, parce que notre étude sur la notion de Meaningful Media montre que pour la toute grande majorité des classes d’âge, le média meaningful par excellence reste la télévision, et de loin. Le meaningful étant dans ce cas ce que je crois, ce dont j’ai envie de parler avec d’autres, ce qui m’inspire… Et c’est passionnant parce que les repreneurs de RTL sont des acteurs locaux, actifs non seulement en Belgique, mais également aux Pays-Bas et en France. 

Et en osant un énorme raccourci, ce qui est très frappant, c’est de voir des journaux racheter un groupe TV. Même s’ils font plein d’autres choses, Rossel et DPG se sont construits à partir de la presse écrite. On a souvent annoncé leur mort, mais les journaux ont réussi leur transformation digitale. La télévision est certes en transformation, mais cela reste un média qui fonctionne très efficacement. 

Dernière chose, on a moins entendu le “il faut se battre contre les GAFA”. Peut-être parce que notre marché média est en train de trouver des solutions. Les propos du CEO de la VRT, Frédéric Delaplace, lors du Media Date de l’UBA étaient à ce égard extrêmement éclairants lorsqu’il annonçait que 135.000 jeunes Flamands regardent les news sur TikTok. C’est la meilleure façon d’utiliser les GAFA. Plutôt que de se nourrir du conflit, on peut adopter des points de vue plus convergents.

Gary Vaynerchuk: Small Business -TikTok has one big advantage over Facebook that you can exploit

PUBLISHED WED, AUG 12 20202:10 PM EDT

Eric Rosenbaum@ERPROSE

  • Gary Vaynerchuk says Facebook is the best way to reach new customers, and the ad boycott has brought down prices, but it’s still difficult for small businesses to win without a significant advertising spend. 
  • TikTok offer entrepreneurs the chance for organic growth through personal content, though that opportunity won’t last forever.  
  • LinkedIn has a similar edge, so if Microsoft were to acquire TikTok, it would have the two social media apps with the best organic growth potential.

source: https://www.cnbc.com/2020/08/12/gary-vaynerchuk-tiktok-has-one-edge-over-facebook-that-you-can-use.html?__source=sharebar|email&par=sharebar

As the U.S. and Chinese governments battle over the fate of TikTok, with tech giants including Microsoft vying to acquire the popular social media app, advertising guru Gary Vaynerchuk says small business owners also have a big TikTok opportunity to exploit.  

“It’s really hard to go on Twitter, Instagram, YouTube, or Facebook right now and have organic business growth, just set up an account and put stuff out,” Vaynerchuk said at the CNBC Small Business Playbook: The Path Forward virtual event on Wednesday. “You have to be exceptionally talented in your creative or your personality to break through and you’ll probably need six months to a year for it to happen,” the CEO of VaynerMedia told CNBC’s Julia Boorstin.

TikTok and LinkedIn — which already is owned by Microsoft — have the most organic reach, he said. “Those are two places you can post and not spend ad money and get customers. The other platforms become a question of, whom do I want to reach?” 

Vaynerchuk said while the hyper-growth of TikTok has attracted the most attention, it is both LinkedIn and TikTok where “you can literally go on and be stunned by how many people see your stuff randomly. … There’s a lot of attention, and not as many ads or content creators on there right now.”

TikTok logo displayed on a phone screen.

TikTok logo displayed on a phone screen.Nicolas Economou | NurPhoto | Getty Images

But, the current opportunity to grow organically without a glut of content competitors won’t last long.

“Quickly, that’s changing on both platforms, especially TikTok,” Vaynerchuk said.

As the platform gets more crowded, advertising on TikTok does make sense. “I’m a huge proponent of running ads on these platforms, because in comparison to direct mail, TV commercials, print ads, banners, you know, flying over a beach or outdoor media, or anything else one can do with money, I find them to be more efficient for their dollar, more localized, which matters to most of the small businesses right now,” Vaynerchuk said.

The decision on where to advertise for a small business has to come back to knowing your customer, Vaynerchuk said. Every business needs to start by “reverse-engineering your customer, or the customer you’re trying to get.”

If you’re selling to 55-year-old B2B decision makers, LinkedIn becomes the No. 1 social media platform for which a business needs to know how to create content and media. If you’re trying to acquire 15 -to 25-year-olds, TikTok and Instagram matter a lot more.

“Step one is figure out who you’re trying to target. And if it’s stay-at-home moms, all of a sudden, Pinterest, all of a sudden Instagram ads, not just posting,” he said.

What’s changed in ad market pricing

Vaynerchuk said that his belief in the value offered by TikTok and LinkedIn does not imply Facebook’s importance has diminished. In fact, he said Facebook and Instagram are offering advertisers rare value right now because of the boycott by large brands.

“Their media product or ad product is incredible and has the broadest collective reach. So if you’re a big company within the small business space, that’s always going to be a place you’re going to want to be,” he said. “The biggest opportunity for everybody right now, and it’s kind of going to go away here pretty quickly, because Facebook is too important to the big businesses, but some of the prices went down … because a lot of brands pulled out dollars and so I see hyper-under-priced opportunity on Facebook and Instagram.”

Vaynerchuk described Roku and Hulu as also having “somewhat under-priced products.”

The advertising that continues to be overpriced is in traditional markets.

“I spoke to my outdoor guy, who I know really well, and he’s like, ‘the prices are like discount by 10%,’ and I’m like, ‘there’s nobody on the road.’ Newspapers, I was curious, I reached out just to be educated in case a question like this was asked. No heavy discount. It fascinates me how the traditional landscape doesn’t adjust to the reality of the marketplace. This is why digital continues to eat up market share,” Vaynerchuk said.

The No. 1 Facebook mistake

The social media expert said making content work on Facebook requires a lot more work than just paying for ads. He said too many small business owners say Facebook doesn’t work after running a few ads.

“Facebook ads work. The question is: Are you good at it? And I think that people blame platforms for their inability to be good at targeting ads or doing good creative. The No. 1 mistake I see is people giving up on a platform because they did not have a successful campaign and that was their fault. It was not the opportunity,” Vaynerchuk said. “You have to practice. I am blown away by how many people refuse to put in the 10 hours of learning to save their business. … You know it. It’s your business, you’re trying to save it.”

He explained that Facebook is about zip codes and targeting: “If you’re a pizza shop owner, and you want to rev up your deliveries, or if you have a dog grooming business, or if you cut hair and you’re willing to go to people’s homes or want them to come in, you basically target the one-, five-, 10 mile-radius of your location.”

Vaynerchuk said it’s always a good time to spend more wisely, and that of course includes during an economic crisis that is forcing business owners to rethink their existing approach to the market. Business owners should not overspend on a single video, but they also should not give up too soon if they don’t see immediate results from the investment.

“Spend only $25 ins ad, $100 in ads, against a single video, and if you don’t like what you are seeing, then you go and make some more. Sometimes people give up too early. Change up the copy that supports the video, or picture. Its test and learn, test and learn, test and learn, test and learn. You have to get good at it,” Vaynerchuk said.

He added that self-awareness — knowing if you are the one who should be on camera, if you are comfortable with it — is key to creating content that will resonate, and while video will perform better than pictures, video won’t perform well if the personality is not comfortable in the format.Too many people are selling, selling, selling, and it’s an infomercial, not a piece of content that inspires somebody to consider you.Gary VaynerchukVAYNERMEDIA CEO

Vaynerchuk said one of the advantages of online advertising is the ability to test multiple concepts and learn which work.

“Everybody here right now probably thinks there’s eight reasons people should do business with their business. Well, make eight different ads … and then see which one gets the best comments. And see which one gets the most phone calls. You can literally run an ad on Facebook that has a phone number and people press the number and call you and you’re like, ‘Oh, I’m getting the most calls from this one.’ You can run an ad focused on better prices one week and better service the next. It’s truly revolutionary. You’re not wasting money if you’re good at what you do, and if you really learn this craft,” he said.

He said small businesses should not overthink their ads, either. Ads should be compassionate at a moment in time when the U.S. is dealing with Covid-19 and the Black Lives Matter movement. Ads should never be planned too far in advance because news events could quickly make the ads insensitive without any intention. And ads should never try to trick people. What’s appropriate is to explain to customers what your business does: ”‘We cut hair, we sell pizza, we can take care of your dog, we can distract your child for four hours with our live sessions or consulting,’ whatever it may be.”

If you’re good at your business, you’ve probably heard what people want. You know the truth about your business, your strengths, or your category like pizza shops. See what people are talking about, making it contextual and relevant. You know, make it about them, not you. Too many people are selling, selling, selling, and it’s an infomercial, not a piece of content that inspires somebody to consider you. … The question is, do you know how to make a good piece of video or picture to get somebody to be compelled to do business with you?”

How tech companies are trying to make augmented and virtual reality a thing, again

A man wearing a virtual reality headset reaches a hand toward the viewer.
A doctor in Germany testing mixed-reality glasses for use in cardiology.
Jens Kalaene/picture alliance via Getty Images

It’s a good time to be a software engineer. And it’s an even better time to be a software engineer who can build virtual or augmented reality.

In the past few years, major tech companies like Google, Facebook, and Apple have been investing in virtual reality (VR) and its sibling technology, augmented reality (AR). Google just released a new “Live View” option in its popular Maps app that uses AR tech to superimpose information onto your field of vision as seen through a smartphone camera. We’ve seen similar examples of simple AR use cases, like the Ikea Place app, which works with your smartphone camera so you can see what certain pieces of furniture might look like in your house. Google is also continuing to improve its ARCore platform so that almost any phone can do things like measure depth.

source: https://www.vox.com/recode/2020/2/11/21121275/augmented-virtual-reality-hiring-software-engineers-hired

Better hardware will undoubtedly unlock a lot of transformative potential for virtual reality — but even more so with augmented reality. Rumors suggest that Apple will release its first AR headset in 2023. Facebook, which sells its own line of Oculus virtual reality headset products, is also betting on augmented reality. Mark Zuckerberg has said he thinks there will be an AR “breakthrough” in the next decade on the technology, and Facebook is investing heavily in the field to be the company to do that. And Microsoft’s new HoloLens 2 is being used for industrial applications like training Airbus cabin crews in virtual airplanes as well as, more controversially, military applications, including helping US soldiers prepare for combat.

The rise of AR

When it comes to the potential of virtual reality technology versus augmented reality, it’s increasingly obvious that AR is where there’s broader popular appeal. While the reach of VR is limited to gamers who wear headsets, major tech companies see VR as a gateway to more wide-reaching possibilities of AR technology. The idea is that AR can reach widespread adoption in our everyday lives, as it does with the new Google Maps feature.

As it stands now, popular AR is app-centric — think Pokemon Go or the Ikea app that lets you envision new furniture in your living room. Both are popular apps, but they’re experiences that you must consciously log into and experience through a smartphone screen. A true AR revolution would be one where the technology seamlessly integrates into our lives without any effort. But the hardware isn’t quite there yet. The gadgets that exist now, like Magic Leap or HoloLens, may be getting closer to the dream of effortless AR, but so far they’ve been proven imperfect for the average human.

It should be noted that anticipation for AR’s big breakout moment has been building for the better part of a decade. Google tried to make AR for everyone — or at least those who could afford a $1,000 gadget — nearly six years ago with Glass, a wearable device that put a small display in front of the user’s eye. The product never reached widespread adoption, though the headset has seen some success in enterprise applications.

Many think Google Glass was ahead of its time, although the technology wasn’t advanced enough yet to justify wearing a Matrix-looking set of glasses on your head all day. With its focus on design and usability, Apple could revolutionize the AR headset space if it indeed builds a product. Others like Microsoft and Facebook are racing to do the same.

Naturally, all these companies are hiring more people to build these new technologies. And now, new data from job-matching site Hired shows just how much these companies have been staffing up. The growth in AR/VR job listings and companies seeking interviews for those jobs took off in the past 12 months; jobs in those categories barely registered on Hired’s radar in previous years.

Facebook currently has more than 3,000 jobs on its career page with the term “AR/VR.” Apple, Amazon, Microsoft, and Google have a total of about 1,000, depending on what variations of AR/VR keywords you use. A Facebook spokesperson said it currently employs “thousands” of people who work on AR/VR and plans to move its AR/VR teams to a new campus that will seat approximately 4,000 employees

“Demand is outstripping supply,” Hired CEO Mehul Patel told Recode.

There’s been a 1,400 percent growth in interview demand for AR/VR engineers in the past year, according to Hired. The company conducted a study that analyzed thousands of listings and companies in its annual state of software engineers report.

The overall number of listings has grown exponentially, too. The average salaries for these positions in major US tech hubs range from $135,000 to $150,000.

While the growth for AR/VR jobs may seem extreme, Hired said it mirrors the 517 percent annual growth in demand for blockchain engineers in 2018. Last year, however, the demand for blockchain engineers had slowed to 9 percent.

But while the blockchain craze may have slowed down, the number of AR/VR projects is only expected to increase in the years to come. In terms of the promise of big growth, software engineers tend to agree. Some 74 percent of those surveyed in Hired’s report said they think we’ll see the full impact of AR/VR within the next 5 years.

Meanwhile, plenty of other data points show how the technology industry is betting — and spending big — on AR and VR.

An explosion of inventions

In 2019, more than 7,000 AR/VR inventions were patented globally, more than in any year to date, according to Derwent, a subsidiary of Clarivate Analytics that keeps a comprehensive database of patent information. (Derwent counts inventions rather than patents because a single invention requires numerous patent documents.)

In the 15 years ending in 2017, Microsoft claimed more AR/VR inventions than any other company with 745. Facebook ranked fourth, after Samsung and Huawei. Keep in mind, this data doesn’t yet include the most recent spending growth on AR/VR in the past two years.

The role of education

Since there aren’t enough engineers who are already proficient in coding for AR/VR to meet the hiring demand, Hired says engineers are increasingly looking to self-teaching methods to broaden their skill set, in addition to seeking out computer science training in school. Across the board, AR/VR was second only to machine learning as the most desired field that engineers in Hired’s survey were most interested to learn about.

Stuart Zweben, professor of Computer Science & Engineering at Ohio State University, tracks data on computer science degrees. Zweben told Recode that his data isn’t granular enough to detect whether there’s been a rise in specializations in AR/VR, but depending on the degree program, traditional computer science graduates will likely have at least some of the skills necessary to take introductory jobs in AR/VR. He said, “They should have some basic fundamental skills they can apply to areas like this.”

According to Hired, positions in AR/VR require the ability to work with a large amount of data, generated on the web and stored in cloud databases as well as specific programming languages including React, Java, C++, and SQL.

A growing total market size

Market intelligence company IDC expects global spending on augmented and virtual reality to be nearly $19 billion this year, a growth of 79 percent from the 2019 estimate. That number includes the total of what individual shoppers, companies, governments, and other end consumers are all expected to spend on products like VR headsets and AR glasses and corresponding services.Spending will be led by the commercial sector, including industries like securities and investment services and banking.

While $19 billion may seem big, that’s still only a fraction (a little under 15 percent) of expected overall consumer spending on robotics systems and drones, for example, which was estimated by IDC to be about $127.8 billion next year.

While we know companies are spending big and hiring expensive talent to build out AR/VR, only time will tell if the consumer market continues to grow and those investments will pay off.

VR is already changing the way we play games and watch movies to become more interactive, immersive experiences. AR stands to be even more transformative. Whether we realize it or not, popular social features like live Snapchat and Instagram filters are already leveraging this type of tech. But more profoundly, AR in particular could change the way we live when we’re outside the realm of entertainment, like how we drive to work or buy groceries. At least that’s what tech companies are hoping with their latest AR/VR spending spree.

L’année 2019 a été marquée par une recrudescence d’enquêtes antitrust contre Google, Amazon, Facebook et Apple. Toujours tout-puissants en Bourse, les Gafa sont attaqués de toutes parts et vont devoir répondre de leur prédominance en 2020. (Les Echos)

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Damien Meyer/AFP

Publié le 2 janv. 2020 à 12h06
Mis à jour le 2 janv. 2020 à 20h38

Quid des Gafa en 2020 ? Après une année rocambolesque, marquée par la multiplication des enquêtes antitrust et la persistance de leur toute-puissance boursière, les Google, Apple, Facebook et Amazon ont du pain sur la planche. Attaqués de toutes parts, ils vont notamment devoir répondre de leur prédominance sur le marché publicitaire ou encore à la controverse sur l’utilisation des données personnelles. Tour en douze questions des principaux enjeux de cette année.

Où en sont les enquêtes sur les Gafa ?

L’année 2019 aura vu les enquêtes se multiplier pour les Gafa. La plupart seront longues et elles s’annoncent acharnées. Les géants de la tech ont renforcé leurs équipes juridiques et sont désormais à la tête  d’une armée de lobbyistes, déployés à Washington, à Bruxelles et dans les principales capitales mondiales.

Mais le climat a clairement changé, en particulier dans la classe politique américaine, et les fronts se sont multipliés. Récemment, le président de la Federal Trade Commission (FTC) a confirmé qu’il menait plusieurs enquêtes, en plus de celle, déjà annoncée, concernant Facebook – qui pourrait chercher à bloquer l’intégration des différentes applications, Facebook, Instagram et WhatsApp. Il n’a pas cité de noms, mais il s’agit de « plates-formes aux activités multiples, soupçonnées de pratiques illégales et dont les acquisitions ont été approuvées par les autorités de régulation »…

Aux Etats-Unis, le Département de la Justice a aussi entre les mains le dossier Facebook. Le secrétaire à la Justice, William Barr, a indiqué que le passage en revue des activités concernerait des sujets différents de ceux étudiés par la FTC. Et le Congrès a mis en place ses propres commissions d’enquête sur les Gafa…

Des procédures encore différentes de celles menées au niveau des Etats.  Cinquante procureurs généraux, représentant 48 Etats, se sont en effet regroupés pour chercher à savoir si Google et Facebook ont violé les règles sur la concurrence aux Etats-Unis. Le Texas, qui mène l’enquête sur Google, a récemment indiqué qu’il étendait son enquête, jusqu’ici cantonnée aux activités publicitaires du géant, à Android et au moteur de recherche. L’Etat de New York, qui dirige celle sur Facebook, n’exclut pas de s’intéresser également à la vie privée.

Des préoccupations partagées par l’Europe : Bruxelles vient de lancer une enquête préliminaire sur la collecte et la monétisation des données des utilisateurs de Google.

Les Gafa seront-ils démantelés ?

L’élection présidentielle de novembre prochain aux Etats-Unis donne des sueurs froides à certains acteurs de la Tech. La démocrate  Elizabeth Warren a notamment jugé qu’il était « temps de démanteler Google, Amazon et Facebook ». Elle conteste leur emprise sur la société mais juge aussi que leur poids nuit désormais à l’émergence de nouveaux acteurs innovants.

Sa proposition : séparer la propriété de l’outil technique et son usage quand un groupe dépasse 25 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Donald Trump lui-même assure ne pas être très fan des Gafa, mais il les défend dans leur combat fiscal contre la France et n’a pas légiféré pour limiter leur influence. Joe Biden, en tête des sondages pour l’investiture démocrate, a pour l’instant surtout critiqué – parce qu’il en a été victime – les fausses publicités diffusées sans contrôle par Facebook.

Plus que le démantèlement, c’est une régulation plus serrée que les Gafa peuvent craindre, avec de multiples entrées possibles : la concurrence déloyale (quand Apple ou Amazon privilégient leurs services à partir de leurs produits ou de leur plate-forme), la protection et le partage des données personnelles ou encore la réglementation publicitaire, qui reste le coeur des revenus de Google et Facebook.

Qui aura la meilleure part du gâteau publicitaire ?

Plutôt que des Gafa, il faut surtout parler de Google et de Facebook quand il s’agit de mesurer le poids de ces acteurs dans les recettes publicitaires. Google a passé  la barre des 40 milliards de dollars de chiffre d’affaires au troisième trimestre, dont 83 % dans la publicité numérique, et Facebook 18 milliards de dollars de revenus en un trimestre. Selon l’institut Warc, les deux acteurs ont capté l’an dernier 56 % de la publicité numérique mondiale, un chiffre qui pourrait grimper à 61 % cette année. Rapportée au marché total de la publicité – en ligne et traditionnelle -, leur part était encore de près de 25 % l’an dernier.

Google et Facebook voient désormais  entrer sur leur terrain de jeu Amazon. La plate-forme, qui profite de ses places de marché et de sa connaissance fine des consommateurs pour envoyer des messages ciblés, pourrait capter 10 milliards de dollars de recettes publicitaires sur le marché américain cette année, soit près de 8 % du marché, selon une étude de e-marketer.

Les grandes plates-formes risquent donc de continuer à prendre des parts de marché sur les acteurs historiques que sont notamment les éditeurs de presse et la télévision. Et les tentatives de régulation et de partage des revenus se sont pour l’instant heurtées à un mur. Comme avec la « taxe Gafa » sur le chiffre d’affaires des grandes plates-formes, la France, qui a été  la première à avoir transposé la directive européenne sur le droit voisin pour la presse, espère faire reconnaître un abus de position dominante de Google et parvenir à un accord.

Ont-ils gagné la bataille du cloud ?

La tortue européenne peut-elle rattraper le lièvre américain ? Dans le domaine des infrastructures informatiques à la demande, la fable a peu de chances de se terminer comme dans la version originale. Les trois géants du cloud – Amazon, Microsoft et Google – ont pris dix ans d’avance sur la concurrence.

Le premier a inventé le concept avec sa filiale AWS créée en 2006. Il contrôle aujourd’hui plus du tiers de ce fabuleux marché, évalué à 100 milliards de dollars en 2019, et en croissance de 40 % par an. Son premier poursuivant, Microsoft Azure, est deux fois plus petit. Google Cloud quatre fois. A eux trois, c’est plus de la moitié du gâteau mondial du cloud. Avec les profits, mais aussi  les innovations et les économies d’échelle qui vont avec. A côté, le champion tricolore OVH, avec ses 600 millions d’euros de revenus attendus en 2019 – soit moins de 1 % du marché mondial -, pèse très peu.

Les seuls à pouvoir faire un peu d’ombre à l’Oncle Sam, ce sont les géants chinois du cloud : Alibaba et Tencent. Ce dernier vient d’annoncer  un investissement de plus de 10 milliards d’euros dans ses infrastructures cloud en Europe. Et en a profité pour expliquer aux autorités du Vieux Continent que la compétition mondiale était « largement passée ».

L’Europe a pourtant encore des ambitions, dopées par les inquiétudes  sur la protection des données personnelles ou industrielles. La France sonde ainsi les industriels tricolores pour bâtir  un « cloud de confiance », sept ans après l’échec fracassant des « clouds souverains »  Numergy et Cloudwatt. L’Allemagne pousse un  « cloud européen » baptisé Gaia-X. La volonté politique suffira-t-elle ? Il y a quelques années, la possibilité, voire l’intérêt, de concurrencer le GPS américain avec Galileo paraissait mince. Et pourtant il tourne…

Les banques vont-elles disparaître au profit des Gafa ?

Apple, qui  vient de lancer une carte bancaire avec Goldman Sachs, Google, qui se prépare à proposer un compte courant avec Citigroup l’an prochain… Depuis leur entrée sur le marché des moyens de paiement avec Apple Pay ou Google Pay, les Gafa misent sur le secteur bancaire pour se diversifier. Certains ont même des ambitions plus grandes, comme Facebook qui avait réuni une palette de partenaires bancaires pour lancer une cryptomonnaie, le Libra.

L’offensive de Facebook sur un sujet éminemment souverain a finalement déclenché plus de craintes que d’admiration, au moment où Mark Zuckerberg est la cible de critiques tous azimuts de la part des régulateurs et des parlementaires. Résultat, le projet de Libra est regardé avec circonspection et les partenaires bancaires sont partis un à un.

« Le Libra, c’est pour l’instant surtout une idée mais cela a forcé les régulateurs à se poser à nouveau la question de ce qu’est une banque », jugeait récemment un banquier américain. Début décembre, un rapport des superviseurs du G20 fédérés dans le Conseil de stabilité financière (FSB) a pointé  les risques que fait peser la « Big Tech » – avec des acteurs peu nombreux et maîtres du cloud – sur les performances des banques traditionnelles, et donc in fine sur la stabilité du système financier.

La santé, nouvel eldorado des Gafa?

Partenariat avec plusieurs laboratoires pharmaceutiques pour améliorer les essais cliniques, création de nouvelles divisions dédiées à la santé dirigées par des professeurs de médecine réputés, ouverture de cliniques pour leurs salariés… En 2019, les Gafa ont multiplié les annonces dans le domaine de la santé, un marché fragmenté représentant un cinquième du PIB des Etats-Unis qu’ils veulent disrupter.

La révélation en novembre par le « Wall Street Journal » du projet Nightingale de Google a confirmé le niveau  de leurs ambitions dans ce domaine. Ascension Health, le deuxième plus gros gestionnaire d’hôpitaux des Etats-Unis, a passé un partenariat avec le géant de Mountain View pour  transférer les dossiers médicaux de plus de 50 millions de patients vers ses serveurs informatiques. Objectif ? Suggérer des traitements aux médecins en appliquant ses outils d’intelligence artificielle aux données.

La nouvelle a suivi de peu l’annonce de  son offre de rachat de Fitbit,le fabricant de bracelets connectés dont les dernières versions permettent de surveiller son sommeil et son rythme cardiaque. La société ne veut pas se laisser distancer par Apple, qui a déjà positionné sa montre connectée comme appareil préventif. Depuis l’année dernière, deux des plus gros assureurs américains subventionnent les Apple Watch. Le géant à la pomme pourrait aller plus loin cette année avec des appareils mesurant le taux de glucose. Reste un mur à franchir :  la surveillance accrue des régulateurs et la défiance des patients à la suite des différents scandales sur leurs traitements des données.

Fiscalité du numérique : jusqu’où ira le duel Washington-Paris ?

Tout est à refaire, ou presque. Alors que les négociations semblaient avancer à l’OCDE, Paris et Washington ont connu un automne brûlant. L’administration Trump avait pourtant donné des signaux positifs, envisageant une solution concertée au niveau international et adoubant les  principes énoncés par l’OCDE (taxation des activités dans un pays même si la société n’a pas de présence physique, définition d’un taux minimum d’impôt sur les sociétés…).

Mais depuis, elle a fait volte-face et fait savoir à ses partenaires que, pour elle, ces mesures ne pouvaient être que… facultatives. Et en attendant qu’une solution soit trouvée, qui remplacerait la taxe Gafa adoptée en France, Washington a annoncé des  mesures de représailles, qui pourraient taxer jusqu’à 100 % des fromages français, du champagne, etc. Un arsenal soumis à une consultation publique jusqu’au 14 janvier.

Dans l’immédiat, les grandes plates-formes vont devoir s’acquitter des taxes en France. Elles pourraient être remboursées si une solution internationale était adoptée et que cet impôt était moins élevé que la taxe française. Mais, pour cela, il faudra se rasseoir à la table des négociations…

En attendant, Google a annoncé cette semaine qu’il arrêterait d’utiliser un mécanisme d’optimisation fiscale « Double Irish, Double Dutch sandwich » qui lui permettait de repousser le paiement de ses impôts aux Etats-Unis. Washington avait exhorté les sociétés qui y avaient recours à mettre fin à cette pratique avant 2020.

Les salariés des Gafa vont-ils suivre ou se rebeller ?

Ramener les entreprises technologiques dans le droit chemin : c’est la mission que se fixe un nombre croissant de salariés des Gafa. Longtemps apathiques,  quelques milliers d’entre eux multiplient désormais les manifestations et lettres ouvertes pour protester contre les pratiques internes et les choix stratégiques de leurs employeurs. Une douzaine est même allée jusqu’à démissionner.

La mobilisation est particulièrement forte chez Google, entreprise qui a toujours encouragé ses salariés à exprimer leurs opinions. Après la manifestation d’un quart des effectifs du groupe en novembre 2018 à la suite du traitement généreux de dirigeants accusés de harcèlement sexuel, leur activisme a permis d’améliorer les conditions de travail des intérimaires, de stopper la fourniture d’outils d’intelligence artificielle au Pentagone et de mettre fin à un projet de retour du moteur de recherche en Chine.

Le géant de Mountain View cherche désormais à torpiller une mobilisation qui ne faiblit pas. Après avoir réduit l’accès des « Googlers » aux documents ne les concernant pas directement, il a diminué le champ et la fréquence des réunions permettant aux salariés d’interroger la direction puis licencié cinq salariés activistes au cours des deux derniers mois. Reste à voir si cela sera suffisant pour étouffer un mouvement qui, s’il reste limité à une minorité d’employés, est de plus en plus vocal. Et si cette résistance ne va pas plutôt pousser les activistes à former un véritable syndicat.

Quel sera leur parcours boursier ?

Malgré les enquêtes qui se multiplient, malgré la guerre commerciale qui les a  sérieusement menacés, les Gafa ont battu des records boursiers en 2019, dans le sillage d’un Nasdaq qui a gagné 36 % en un an. Amazon a gagné 23 %, Alphabet 28 %, Facebook s’est envolé de 56 % et Apple de 85 % ! Ce dernier a engrangé plus de 530 milliards de capitalisation boursière en douze mois. Les marchés ont salué leurs résultats, portés par le contexte économique favorable aux Etats-Unis. Difficile, a priori, de faire mieux en 2020, alors que Wall Street pourrait hésiter face aux incertitudes internationales et se montrer relativement attentiste jusqu’à l’élection présidentielle américaine.

Les analystes s’attendent néanmoins à voir Apple franchir allègrement la barre des 300 dollars à la Bourse de New York, porté par les ventes de ses accessoires lors des fêtes de fin d’année. Ceux-ci (les AirPods et les Apple Watch notamment) pourraient doper les résultats du quatrième trimestre.

Les voyants sont aussi au vert pour Facebook. Les analystes d’Aegis Capital ont récemment relevé leur objectif de cours de 235 dollars à 300 dollars (contre un peu plus de 200 actuellement), optimistes sur les progrès de la monétisation de WhatsApp et Messenger, deux services contrôlés par le géant des réseaux sociaux. Quant à Amazon, UBS a fixé un objectif à 2.100 dollars par action sur douze mois, contre un peu plus de 1.800 actuellement, enthousiasmé par les activités de cloud.

Gafa versus BATX chinois : qui va gagner ?En 2020, la bataille va toujours faire rage entre les Gafa et les  BATX chinois. Derrière cet acronyme se cachent Baidu (moteur de recherche et voiture autonome), Alibaba (e-commerce et paiement mobile), Tencent (réseaux sociaux et jeux vidéo) et Xiaomi,  le quatrième fabricant mondial de smartphones.

Les quatre géants chinois sont les seules entreprises au monde à avoir l’échelle et la puissance de frappe financière pour rivaliser avec les Gafa américains. Avec 1,1 milliard d’utilisateurs sur sa messagerie WeChat, Tencent talonne Facebook (2,4 milliards de personnes) et sa capitalisation boursière fait des grands pas (458 milliards de dollars contre 585 milliards pour Facebook). Comme les Gafa, les BATX ont aussi enclenché un énorme mouvement de diversification (vers la voiture autonome, les contenus, l’intelligence artificielle…) fondé sur la croissance externe. Leur méthode privilégiée de développement reste en effet les acquisitions, tandis que sur ce terrain les Gafa américains sont plus prudents.

De plus en plus présents en Europe,  à l’image de Tencent qui vient de racheter 10 % du capital du français Universal Music, les BATX le sont toutefois encore peu aux Etats-Unis, en raison de la méfiance qu’ils suscitent, particulièrement depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.

A ce stade, seule TikTok, l’application de vidéos éphémères du chinois ByteDance, a fait une percée fulgurante. Plus de 26 millions d’Américains utilisent la plate-forme, dont 60 % ont entre 16 et 24 ans, selon les chiffres officiels. Mieux, en 2018, TikTok a été davantage téléchargée dans le pays que Facebook, Instagram ou Snapchat.

Quels progrès peut-on attendre sur la protection de la vie privée ?

C’est la question explosive qui a fait tomber Facebook de son piédestal et forcé Mark Zuckerberg à multiplier les actes de contrition après  le scandale Cambridge Analytica . Comment empêcher les données personnelles des internautes d’être amassées, redistribuées et utilisées à tort et à travers pour des motifs parfois peu avouables ? C’est tout le modèle économique d’Internet – et de Google et Facebook en premier lieu – qui est en question.

Une pseudo-gratuité où, pour accéder à des services de grande qualité devenus parfois quasi indispensables, il faut accepter d’être pisté en permanence. Ce que Shoshana Zuboff résume par le titre de  son récent ouvrage : « L’âge du capitalisme de surveillance » . Où je suis, qui je contacte, qu’est-ce que j’aime… quantité d’informations peuvent dresser un portrait unique et extrêmement précis d’un individu.

« Les ‘J’aime’ sur Facebook permettent de déduire l’orientation sexuelle avec une précision de 88 % », note l’Institut Montaigne dans  une récente étude sur l’insuffisante protection des données personnelles . De quoi faire le bonheur des annonceurs… mais aussi le miel des services d’espionnage, le lit des fake news et le malheur de la démocratie.

Une prise de conscience s’amorce. Facebook comme Google offrent des outils aux utilisateurs pour gérer leurs informations personnelles. Apple fait de la protection de la vie privée  un argument marketing phare , même s’il ne peut pas contrôler toutes les données personnelles exfiltrées par les applications mobiles pour iPhone. L’Europe, suivie par la Californie ou l’Inde, a durci son cadre légal avec le RGPD.

Est-ce suffisant ? Certains plaident pour  un renforcement drastique de ces garde-fous. Mais certainement pas les Gafa. Les mauvaises pratiques de Facebook en matière de respect de la vie privée lui ont déjà valu  5 milliards de dollars d’amende aux Etats-Unis l’été dernier. Un cadre plus restrictif sur le pistage des internautes coûterait autrement plus cher à la tech américaine.

Quelles sont les grandes innovations attendues en 2020 ?

En 2020, les Gafa vont devoir réaffirmer leur capacité d’innovation, parfois « folle », dans tous les domaines. Voiture autonome, cerveau connecté, conquête de l’espace, réalité virtuelle… sont autant de chantiers.

Entre eux, c’est à celui qui surprendra le plus avec une innovation hors norme. Facebook cherche carrément  à supprimer la commande manuelle des smartphones et des ordinateurs, avec, à terme, un bracelet décodant l’activité des neurones en signaux numériques. La simple intention de poster une photo sur Instagram… suffirait à déclencher l’action !

Google lui met les bouchées doubles sur la voiture autonome, après l’acquisition d’une start-up britannique qui apprend aux machines à répliquer le comportement des humains. Le géant de Mountain View espère ainsi améliorer la réaction de ses véhicules autonomes en cas d’événement imprévu, par exemple lorsqu’un piéton traverse subitement la rue.

Amazon, pour sa part, a promis de lancer « dans les prochains mois » son nouveau drone autonome et électrique, Prime Air, qui pourra livrer les colis aux clients situés dans un rayon de 24 kilomètres en seulement…une demie-heure.

Apple travaille sur un casque de réalité augmentée, alors que l’entreprise  se renforce dans les jeux vidéos  avec Arcade et  les contenus avec Apple TV+. L’appétit d’Apple pour la réalité augmentée est devenu encore plus manifeste fin 2019  avec le rachat de la start-up Ikinema, son huitième rachat dans ce secteur au cours des dernières années.

Il faut aussi s’attendre à des prouesses côté puissance de calcul.  Google a ainsi revendiqué avoir atteint la « suprématie quantique » en mettant au point un algorithme qu’un ordinateur classique est incapable de faire tourner, provoquant un bras de fer avec IBM, qui conteste l’avancée de son concurrent.

La maison du futur devrait aussi être un enjeu important. Mouvement fort dans ce secteur où les Gafa ont longtemps été rivaux avec des écosystèmes concurrents (Assistant pour Google, Siri chez Apple et Alexa côté Amazon) :  les trois géants viennent de faire la paix pour élaborer d’ici à la fin 2020 un protocole commun.  Objectif : pouvoir piloter les différents objets connectés de la maison depuis n’importe quelle interface, et supprimer ainsi les problèmes actuels d’incompatibilité, dans ce secteur en pleine explosion. Un vrai changement d’ère…

 

Véronique Le Billon et Nicolas Rauline à New York, Anaïs Moutot à San Francisco, Sébastien Dumoulin, Raphaël Balenier

Goodbye, Facebook News Feed: 9 Things Publishers Need to Know About the News Feed Armageddon (Source: Inc)

CREDIT: Getty Images

Earlier today, Mark Zuckerberg, CEO of Facebook, announced the end of the Facebook News Feed as we know it.

In a nutshell, public posts from brands, pages, and publishers are being diminished in a substantial way from the Facebook News Feed.

Here are nine things you need to know about the impending news feed Armageddon:

1. In the near future, page posts from brands and publishers will be scored differently from posts from friends.

Facebook determines which status updates you see and in what order they appear in your news feed, by calculating a post ranking score for each status update.

Currently, this algorithm optimizes for time spent onsite and looks at other engagement metrics such as “likes,” clicks, comments, and shares of posts. Basically, Facebook wants you to be glued to Facebook as much as possible.

Going forward, the weightings of signals in the news feed algorithm will change dramatically. Posts from family and friends will be much more prominent, and posts from publisher pages will be suppressed, as much as 5x.

2. Zuckerberg is doing it to save Facebook.

Earlier this year, Zuckerberg acknowledged the damage the Facebook community is causing in the world, saying “Facebook has a lot of work to do,” and has made fixing it his personal challenge for 2018.

3. The effect on post-engagement will be devastating.

Some are saying that this change isn’t a big deal, as Facebook organic post reach has been declining for many years now.

We estimate that currently, average page reach per post is approximately 2 to 5 percent–meaning that if 100 people opted in to “liking” your page, only two to five of them are likely to see one of your posts.

But Zuckerberg says that publisher posts in aggregate still account for most of the content people see in their news feed. This is because publishers push out substantially more updates than regular users do (e.g., 10, 100, or even 1000 per day). So even if individual post reach is low, Facebook overall still generates an enormous amount of free exposure for brands.

Since Zuckerberg is saying that Facebook would like most updates to come from friends, we estimate that publishers will on average see an 80 percent reduction in page reach, clicks, and engagement. We view this as a devastating new reduction in publisher engagement, despite falling engagement rates over the past few years.

4. Time spent on Facebook will plummet.

Zuckerberg says that “by making these changes, I expect the time people spend on Facebook and some measures of engagement will go down.”

5. Ad prices will skyrocket.

Zuckerberg adds: “But I also expect the time you do spend on Facebook will be more valuable.” This is true not only for users but also advertisers.

If people are spending less time watching funny videos and consuming fake news on Facebook, it means that there’s going to be less ad inventory to purchase. Furthermore, desperate brands and publishers will likely resort to spending more on Facebook ads to revive their dead organic post reach. The combination of decreased supply of ads and increased advertiser competition will most certainly yield.

We estimate that Facebook ad costs have increased by approximately 41 percent in the past year, given the increased popularity of Facebook ads alone. The new change could increase ad prices by substantially more going forward.

6. Facebook acknowledges that spending time browsing videos and news on Facebook is bad for your health.

Zuckerberg explains that the news feed is bad for your brain: “We feel a responsibility to make sure our services aren’t just fun to use, but also good for people’s well-being. So we’ve studied this trend carefully by looking at the academic research and doing our own research with leading experts at universities.”

The research shows that when we use social media to connect with people we care about, it can be good for our well-being. We can feel more connected and less lonely, and that correlates with long-term measures of happiness and health. On the other hand, passively reading articles or watching videos — even if they’re entertaining or informative — may not be as good.

7. Publishers that resort to engagement-baiting will be punished.

Many advertisers bait users into engaging with their content with offers that promise a coupon code or other incentive for liking a publisher post, as a way to manufacture artificial engagement. Going forward, Facebook says, these tactics will result in demotion of post rank.

8. Meaningful discussion among friends matters the most.

Facebook says that “liking” a post is just a passive activity and is therefore a less meaningful signal to use for ranking purposes. The company intends to prioritize posts on the basis of how much meaningful discussion they spark. For example, posts that require longer-form responses and subsequent follow-up replies from your friends are the type that will do well.

9. Users can still opt into seeing posts from the pages they follow at the top of News Feed.

Users who want to see more posts from pages they follow or help ensure they see posts from certain pages can choose “See First” in News Feed Preferences.

Closing Thoughts

It’s time to re-think our Facebook marketing strategy and tactics. For more information, check out our Facebook News Feed Armageddon Survival Guide.

Sheryl Sandberg Explains the Most Important Thing to Get Right on Facebook

Why AI Is the ‘New Electricity’ (Source: Wharton)

Source: http://knowledge.wharton.upenn.edu/article/ai-new-electricity/

Just as electricity transformed the way industries functioned in the past century, artificial intelligence — the science of programming cognitive abilities into machines — has the power to substantially change society in the next 100 years. AI is being harnessed to enable such things as home robots, robo-taxis and mental health chatbots to make you feel better.

A startup is developing robots with AI that brings them closer to human level intelligence. Already, AI has been embedding itself in daily life — such as powering the brains of digital assistants Siri and Alexa. It lets consumers shop and search online more accurately and efficiently, among other tasks that people take for granted.

“AI is the new electricity,” said Andrew Ng, co-founder of Coursera and an adjunct Stanford professor who founded the Google Brain Deep Learning Project, in a keynote speech at the AI Frontiers conference that was held this past weekend in Silicon Valley. “About 100 years ago, electricity transformed every major industry. AI has advanced to the point where it has the power to transform” every major sector in coming years. And even though there’s a perception that AI was a fairly new development, it has actually been around for decades, he said. But it is taking off now because of the ability to scale data and computation.

Ng said most of the value created through AI today has been through supervised learning, in which an input of X leads to Y. But there have been two major waves of progress: One wave leverages deep learning to enable such things as predicting whether a consumer will click on an online ad after the algorithm gets some information about him. The second wave came when the output no longer has to be a number or integer but things like speech recognition, a sentence structure in another language or audio. For example, in self-driving cars, the input of an image can lead to an output of the positions of other cars on the road.

Indeed, deep learning — where a computer learns from datasets to perform functions, instead of just executing specific tasks it was programmed to do — was instrumental in achieving human parity in speech recognition, said Xuedong Huang, who led the team at Microsoft on the historic achievement in 2016 when their system booked a 5.9% error rate, the same as a human transcriptionist. “Thanks to deep learning, we were able to reach human parity after 20 years,” he said at the conference. The team has since lowered the error rate even more, to 5.1%.

“We have cheap motors, sensors, batteries, plastics and processors … why don’t we have Rosie?”–Dileep George

The Rise of Digital Assistants

Starting in 2010, the quality of speech recognition began to improve for the industry, eventually leading to the creation of Siri and Alexa. “Now, you almost take it for granted,” Ng said. That’s not all; speech is expected to replace touch-typing for input, said Ruhi Sarikaya, director of Amazon Alexa. The key to greater accuracy is to understand the context. For example, if a person asks Alexa what he should do for dinner, the digital assistant has to assess his intent. Is he asking Alexa to make a restaurant reservation, order food or find a recipe? If he asks Alexa to find ‘Hunger Games,’ does he want the music, video or audiobook?

And what’s next for the digital assistant is an even more advanced undertaking — to understand “meaning beyond words,” said Dilek Hakkani-Tur, research scientist at Google. For example, if the user uses the words “later today,” it could mean 7 p.m. to 9 p.m. for dinner or 3 p.m. to 5 p.m. for meetings. This next level up also calls for more complex and lively conversations, multi-domain tasks and interactions beyond domain boundaries, she said. Moreover, Hakkani-Tur said, digital assistants should be able to do things such as easily read and summarize emails.

After speech, ‘computer vision’ — or the ability of computers to recognize images and categorize them — was the next to leap, speakers said. With many people uploading images and video, it became cumbersome to add metadata to all content as a way to categorize them. Facebook built an AI to understand and categorize videos at scale called Lumos, said Manohar Paluri, a research lead at the company. Facebook uses Lumos to do data collection of, for example, fireworks images and videos. The platform can also use people’s poses to identify a video, such as categorizing people lounging around on couches as hanging out.

“Her job is to bring a spot of life to your home. She provides entertainment — she can play music, podcasts, audiobooks.”–Kaijen Hsiao

What’s critical is to ascertain the primary semantic content of the uploaded video, added Rahul Sukthankar, head of video understanding at Google. And to help the computer correctly identify what’s in the video — for example, whether professionals or amateurs are dancing — his team mines YouTube for similar content that AI can learn from, such as having a certain frame rate for non-professional content. Sukthankar adds that a promising direction for future research is to do computer training using videos. So if a robot is shown a video of a person pouring cereal into a bowl at multiple angles, it should learn by watching.

At Alibaba, AI is used to boost sales. For example, shoppers of its Taobao e-commerce site can upload a picture of a product they would like to buy, like a trendy handbag sported by a stranger on the street, and the website will come up with handbags for sale that come closest to the photo. Alibaba also uses augmented reality/virtual reality to make people see and shop from stores like Costco. On its Youku video site, which is similar to YouTube, Alibaba is working on a way to insert virtual 3D objects into people’s uploaded videos, as a way to increase revenue. That’s because many video sites struggle with profitability. “YouTube still loses money,” said Xiaofeng Ren, a chief scientist at Alibaba.

Rosie and the Home Robot

But with all the advances in AI, it’s still no match for the human brain. Vicarious is a startup that aims to close the gap by developing human level intelligence in robots. Co-founder Dileep George said that the components are there for smarter robots.  “We have cheap motors, sensors, batteries, plastics and processors … why don’t we have Rosie?” He was referring to the multipurpose robot maid in the 1960s space-age cartoon The Jetsons. George said the current level of AI is like what he calls the “old brain,” similar to the cognitive ability of rats. The “new brain” is more developed such as what’s seen in primates and whales.

George said the “old brain” AI gets confused when small inputs are changed. For example, a robot that can play a video game goes awry when the colors are made just 2% brighter. “AI today is not ready,” he said. Vicarious uses deep learning to get the robot closer to human cognitive ability. In the same test, a robot with Vicarious’s AI kept playing the game even though the brightness had changed. Another thing that confuses “old brain” AI is putting two objects together. People can see two things superimposed on each other, such as a coffee mug partly obscuring a vase in a photo, but robots mistake it for one unidentified object. Vicarious, which counts Facebook CEO Mark Zuckerberg as an investor, aims to solve such problems.

The intelligence inside Kuri, a robot companion and videographer meant for the home, is different. Kaijen Hsiao, chief technology officer of creator Mayfield Robotics, said there is a camera behind the robot’s left eye that gathers video in HD. Kuri has depth sensors to map the home and uses images to improve navigation. She also has pet and person detection features so she can smile or react when they are around. Kuri has place recognition as well, so she will remember she has been to a place before even if the lighting has changed, such as the kitchen during the day or night. Moment selection is another feature of the robot, which lets her recognize similar videos she records — such as dad playing with the baby in the living room — and eliminates redundant ones.

“Her job is to bring a spot of life to your home. She provides entertainment — she can play music, podcasts, audiobooks. You can check your home from anywhere,” Hsiao said. Kuri is the family’s videographer, going around the house recording so no one is left out. The robot will curate the videos and show the best ones. For this, Kuri uses vision and deep learning algorithms. “Her point is her personality … [as] an adorable companion,” Hsiao said. Kuri will hit the market in December at $799.

“About 100 years ago, electricity transformed every major industry. AI has advanced to the point where it has the power to transform” every major sector in coming years.–Andrew Ng

Business Response to AI

The U.S. and China lead the world in investments in AI, according to James Manyika, chairman and director of the McKinsey Global Institute. Last year, AI investment in North America ranged from $15 billion to $23 billion, Asia (mainly China) was $8 billion to $12 billion, and Europe lagged at $3 billion to $4 billion. Tech giants are the primary investors in AI, pouring in between $20 billion and $30 billion, with another $6 billion to $9 billion from others, such as venture capitalists and private equity firms.

Where did they put their money? Machine learning took 56% of the investments with computer vision second at 28%. Natural language garnered 7%, autonomous vehicles was at 6% and virtual assistants made up the rest. But despite the level of investment, actual business adoption of AI remains limited, even among firms that know its capabilities, Manyika said. Around 40% of firms are thinking about it, 40% experiment with it and only 20% actually adopt AI in a few areas.

The reason for such reticence is that 41% of companies surveyed are not convinced they can see a return on their investment, 30% said the business case isn’t quite there and the rest said they don’t have the skills to handle AI. However, McKinsey believes that AI can more than double the impact of other analytics and has the potential to materially raise corporate performance.

There are companies that get it. Among sectors leading in AI are telecom and tech companies, financial institutions and automakers. Manyika said these early adopters tend to be larger and digitally mature companies that incorporate AI into core activities, focus on growth and innovation over cost savings and enjoy the support of C-suite level executives. The slowest adopters are companies in health care, travel, professional services, education and construction. However, as AI becomes widespread, it’s a matter of time before firms get on board, experts said.

Social Media Interactions are Changing – Here’s Why That’s Important

In a recent post, marketing expert Mark Schaefer highlighted an important trend which is probably getting far less coverage than it should.

Source: https://www.socialmediatoday.com/news/social-media-interactions-are-changing-heres-why-thats-important/513658/

Schaefer actually took it a step further than that:

“I think this graph represents one of the most significant trends in the recent history of marketing … and yet there is relatively little conversation about it. Social interaction is migrating away from the public view into private spaces.”

Social Media Interactions are Changing - Here's Why That's Important | Social Media Today

No doubt you’re at least somewhat aware of this – both Facebook Messenger and WhatsApp now have 1.3 billion users each, and both, as the chart shows, are seeing massive growth in comparison to your usual social platforms.

As social networking, as a concept, has expanded, so too have the risks and concerns with public posting. The data suggests that people are becoming more wary, more inclined to converse in smaller groups, as opposed to broadcasting everything. While the capacity to share with everyone is great, most conversations are probably better within a more refined group of friends and connections.

Even the social networks themselves have acknowledged this, and have moved to offer tools which cater to such usage – Facebook, for example, has put a bigger emphasis on groups this year, aligning with the trend towards more specific discussions, as opposed to the ‘public square’ approach.

But they’re actually going even further than that – Instagram’s been testing out a new ‘Lists’ feature which enables users to share posts and Stories with selected groups of friends only, creating a level of exclusivity and intimacy via their personal lists within the app.

Social Media Interactions are Changing - Here's Why That's Important

Instagram’s also considering splitting messages into its own separate app, further separating the public and private elements – they would only be seeking to do so if they saw a clear usage trend moving in this direction.

Facebook too is working on its own private sharing – or limited sharing – tools.

The shift is important to note, because it’s a different way of using social networks, requiring a different approach to connect with users. The main brand solution offered on this front thus far would be Messenger Bots, enabling simple, one-to-one communication, without the need for dedicated staff labor – but bots haven’t seen wide take-up as yet.

So what else should businesses do – what approach should they be taking to ensure they’re moving in line with audience trends and tapping into this new shift?

Creating more private, intimate brand connection is hard, and can easily veer into intrusive territory, but the broader impetus appears to highlight a need for more focus on brand communities, on building groups and participating in relevant conversations to help enhance your business standing, and give you a way into that more direct communication.

Content would be a key step, highlighting your expertize and willingness to provide valuable, relevant advice, but responsiveness is also critical – and that does require a dedicated human touch.

 Here’s How 5 Tech Giants Make Their Billions – Alphabet & Facebook: Advertising

Source: Chart: Here’s How 5 Tech Giants Make Their Billions

on May 12, 2017 at 1:03 pm

Chart: How 5 Tech Giants Make Their Billions

The Revenue Streams of the Five Largest Tech Companies

The Chart of the Week is a weekly Visual Capitalist feature on Fridays.

Last year, we published a chart showing that tech companies have displaced traditional blue chip companies like Exxon Mobil and Walmart as the most valuable companies in the world.

Here are the latest market valuations for those same five companies:

Rank Company Market Cap (Billions, as of May 11, 2017) Primary Revenue Driver
#1 Apple $804 Hardware
#2 Alphabet $651 Advertising
#3 Microsoft $536 Software
#4 Amazon $455 Online Retail
#5 Facebook $434 Advertising
TOTAL $2,880

Together, they are worth $2.9 trillion in market capitalization – and they combined in FY2016 for revenues of $555 billion with a $94 billion bottom line.

BRINGING HOME THE BACON?

Despite all being at the top of the stock market food chain, the companies are at very different stages.

In 2016, Apple experienced its first annual revenue decline since 2001, but the company brought home a profit equal to that of all other four companies combined.

On the other hand, Amazon is becoming a revenue machine with very little margin, while Facebook generates 5x more profit despite far smaller top line numbers.

Company 2016 Revenue (Billions) 2016 Net Income (Billions) Margin
Apple $216 $46 21%
Alphabet $90 $19 21%
Microsoft $85 $17 20%
Amazon $136 $2 2%
Facebook $28 $10 36%

HOW THEY MAKE THEIR BILLIONS

Each of these companies is pretty unique in how they generate revenue, though there is some overlap:

  • Facebook and Alphabet each make the vast majority of their revenues from advertising (97% and 88%, respectively)
  • Apple makes 63% of their revenue from the iPhone, and another 21% coming from the iPad and Mac lines
  • Amazon makes 90% from its “Product” and “Media” categories, and 9% from AWS
  • Microsoft is diverse: Office (28%), servers (22%), Xbox (11%), Windows (9%), ads (7%), Surface (5%), and other (18%)

Lastly, for fun, what if we added all these companies’ revenues together, and categorized them by source?

Category 2016 Revenue (Millions) % Total Description
Hardware $197,020 36% iPhone, iPad, Mac, Xbox, Surface
Online Retail $122,205 22% Amazon (Product and Media Categories)
Advertising $112,366 20% Google, Facebook, YouTube, Bing ads
Software $31,692 6% Office, Windows
Cloud/Server $31,396 6% AWS, Microsoft Server, Azure
Other $60,177 11% Consulting, other services (iTunes, Google Play), etc.
$554,856 100%

Note: this isn’t perfect. As an example, Amazon’s fast-growing advertising business gets lumped into their “Other” category.

Hardware, e-commerce, and and advertising make up 76% of all revenues.

Meanwhile, software isn’t the cash cow it used to be, but it does help serve as a means to an end for some companies. For example, Android doesn’t generate any revenue directly, but it does allow more users to buy apps in the Play Store and to search Google via their mobile devices. Likewise, Apple bundles in operating systems with each hardware purchase.

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